par La rédaction

ASSE : Cinq choses à savoir sur … Ghoulam

Chaque semaine, « But ! Saint-Etienne » passe au crible un joueur de l’ASSE.

Chaque semaine, « But ! Saint-Etienne » passe au crible un joueur de l’ASSE. Retour sur le focus que nous avons réalisé sur Faouzi Ghoulam en janvier dernier.

  1. Pourquoi il a beaucoup en commun avec Georges Bereta
A priori, il y a beaucoup de choses qui séparent Georges Bereta, illustre ailier gauche de l’ASSE dans les années 60-70, et Faouzi Ghoulam. A priori seulement. Comme Bereta, le latéral gauche des Verts a fait sa formation un cran plus haut. Comme Bereta, Ghoulam a grandi dans le quartier de Montreynaud, sur la colline qui surplombe Geoffroy-Guichard. Enfin, Faouzi est rentré au centre de formation des Verts en poussins… Découvert par Georges Bereta. « Abidal n'avait pas plus de qualités que lui à ses débuts à la Duchère. Faouzi était déjà posé, très réfléchi, étonnant. Il était heureux d'être là », racontait même l’ancien Stéphanois dans les colonnes de L’Equipe.
  1. Pourquoi il se prend pour Roberto Carlos
Fan de Nadir Belhadj (le « Roberto Carlos du bled »), Faouzi Ghoulam fait partie de ces latéraux offensifs qui aiment prendre leur chance sur coups de pied arrêtés : « Depuis que je suis tout jeune, je tire les coups de pied arrêtés. Même en tant que latéral gauche, je tirais les corners des deux côtés, les coup-francs, les penaltys … Et ce jusqu’en CFA », commente l’intéressé qui a repris l’habitude dernièrement sans parvenir à faire mouche : « C’est vrai que ces deux dernières saisons, comme je ne les tirais pas en pro, j’avais perdu un peu l’habitude. La qualité s’en ressent parce que je ne les travaillais pas. »
  1. Pourquoi ses relations avec le club n’ont pas été toujours roses
Que ce soit au moment du premier contrat professionnel ou lors de sa prolongation l’été dernier, les discussions se sont souvent éternisées entre Ghoulam et l’ASSE. Allant jusqu’à attiser l’intérêt de quelques clubs (Rennes, Marseille, Udinese, etc.). Motif des tensions : le salaire proposé à Faouzi. Disposant d’un petit contrat (6000€ brut par mois), le Franco-algérien voulait être valorisé à la hauteur du titulaire qu’il était. Après de longues tractations dans une ambiance pesante, Ghoulam a obtenu une prolongation jusqu’en 2016 à 35 000€ brut par mois… Soit environ autant que sa « doublure » Jonathan Brison. Plus récemment, le climat s’est à nouveau électrifié avec le choix de Faouzi de rejoindre la sélection algérienne, de faire une conférence de presse improvisée à Alger et de jouer la CAN. Une situation qui ne s’est pas arrangé avec le refus de sa nouvelle fédération de le libérer pour le match de Coupe face à Caen le 6 janvier alors que l’ASSE en avait fait la demande.
  1. Pourquoi il a choisi l’Algérie
International Espoirs français, Faouzi Ghoulam a attendu longtemps avant de décider pour quelle sélection il évoluerait. Il y a encore quelques mois de ça, le Stéphanois rêvait de faire l’Euro 2013 avec les Bleus et avait rejeté les approches des Fennecs. Mais les signaux renvoyés par la Fédération française ne l’ont pas vraiment poussé à s’accrocher. Pour le match de barrages face à la Norvège, Faouzi n’est même pas convoqué. Autant dire que l’élimination a pesé lourd dans son choix de rencontrer le sélectionneur des Fennecs Vahid Halilhodzic fin novembre… Et d’accepter de jouer pour son pays d’origine quelques jours plus tard. « La sélection algérienne, c'est un choix du cœur », a commenté Faouzi, qui a même joué avec des bracelets au couleur de l’Algérie face à Marseille fin décembre.
  1. Pourquoi il ne fait pas son âge
Si, sur son passeport et son extrait de naissance, il a bel et bien 21 ans, le latéral gauche ligérien fait beaucoup plus mature. Issu d’une fratrie de dix enfants (il a deux sœurs et sept frères), Faouzi a déjà sa petite famille à charge. Deux fils, Soufiane (1 an et demi) et Jibril (9 mois), pour être précis. Dans son discours, le Franco-algérien est également très loin des clichés du footballeur incapable d’aligner trois mots en français. Sa famille est plutôt modeste mais l’instruction ne passe pas au second plan chez les Ghoulam. Certains de ses frères sont coachs sportifs, chefs d’entreprise, dans une carrière politique ou en étude d’ingénieur. Quant à Faouzi, il a su conjuguer le sport et les études pour obtenir son baccalauréat.

Alexandre CORBOZ

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