ASSE : Cinq choses à savoir sur ... Guilavogui

Retour sur les petits de secret de Josuha Guilavogui, notre dernier portrait réalisé en 2012.

1. Pourquoi il doit beaucoup à Christophe Galtier

Pour Guilavogui, « Galette » aura vraiment été un entraîneur qui compte. S’il a fait ses grands débuts le 3 janvier 2009 face à Bordeaux sous la houlette d’Alain Perrin, l’ancien coach de l’ASSE ne comptait pas vraiment sur lui. Josuha a même franchement douté pour son avenir quand Gelson Fernandes et Guirane Ndaw sont venus garnir les rangs foréziens à l’été 2009 alors que, de son côté, le milieu de terrain de 19 ans végétait avec l’équipe de CFA.

Mais, en décembre de cette même année, « l’adjoint » Christophe Galtier a pris place sur le banc et commencé à intégrer progressivement le Toulonnais. « Christophe Galtier ne le lâche pas d’une semelle. Je pense qu’il est pour beaucoup dans sa progression même si parfois le ton peut monter », commente son « grand frère » Bafétimbi Gomis.

2. Pourquoi il pourrait faire la CAN un jour

Vice-capitaine de l’équipe de France Espoirs jusqu’à ce fameux barrage face à la Norvège qui marquait la fin de parcours d’une génération, Josuha Guilavogui n’a encore aucune certitude quant à son avenir international. Courtisé depuis de longues années par son pays d’origine la Guinée et son sélectionneur Michel Dussuyer, le milieu stéphanois n’a pas encore arrêté son choix.

Né en France (comme sa mère !), « Jo » n’a qu’assez peu d’attache avec la Guinée mais il a déjà eu l’occasion de se rendre au pays et a été assez marqué par « l’affection » des gens à son égard. Pour l’instant, Guilavogui n’a pas fait son choix. Il attend de connaître ses perspectives en Bleus et de voir l’évolution du « Syli national ». Peut-être que dans un peu plus de deux ans, il sera à la CAN 2015 au Maroc … Ou qu’il comptera déjà quelques sélections sous le maillot tricolore.

3. Pourquoi il est fan de Patrick Vieira

En adoration devant le foot anglais depuis qu’il est tout jeune, Josuha Guilavogui a trois modèles : son « grand frère » Bafétimbi Gomis, Thierry Henry … Et Patrick Vieira. Le seul qui évolue à son poste et dont le Stéphanois ne manque jamais une occasion de louer le talent. Pour Bafétimbi Gomis, Josuha Guilavogui est dans les pas de son modèle : « Pour avoir fréquenté Patrick en équipe de France, Jo me fait penser au Vieira d’Arsenal. Aujourd’hui, c’est sans doute le joueur qui s’en rapproche le plus en France. » Il s’agit sans doute du plus beau compliment qu’on puisse faire à Josuha aujourd’hui !

4. Pourquoi il s’habille aussi bien

Dans le vestiaire, l’international Espoirs est réputé pour son élégance et la diversité de son dressing. Tantôt vêtu d’une redingote et de bottes, parfois dans des tenus plus « fashion » avec des bretelles et un pantacourt, Josuha aime surprendre. Si l’intéressé explique que ce goût pour les beaux vêtements lui vient de sa mère, il y a une autre raison à cette quête de la tenue tendance. Arrivé à 15 ans dans le Forez, Guilavogui a été pris en main par son ainé Bafétimbi Gomis, qui lui a donné le « virus » des vêtements, garnissant parfois sa penderie de quelques cadeaux. Aujourd’hui considéré comme le « dandy de la Ligue 1 » par le magazine de mode GQ, le Lyonnais a formé son successeur.

5. Pourquoi il est accroc à son téléphone portable

DJ du vestiaire, le Franco-guinéen est également le « meilleur actionnaire » de la caisse à amendes. Une caisse où il avait déjà laissé près de 600€ depuis le début de saison. Motif de cette « indiscipline » : le téléphone portable, interdit dans le vestiaire mais que Guilavogui ne peut s’empêcher de regarder. « Dès que je reviens dans le vestiaire, j’ai besoin de voir si j’ai reçu des SMS. Mais je me fais souvent attraper », rigole l’intéressé dans les colonnes de L’Equipe. Un vice qu’il partage avec beaucoup d’autres footballeurs de Ligue 1…

Alexandre CORBOZ

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