par La rédaction

ASSE : Cinq choses à savoir sur … Zouma

Chaque semaine, « But ! Saint-Etienne » passe au crible un joueur de l’ASSE.

Cette fois-ci, c’est au tour du benjamin du vestiaire Kurt Zouma.

1. Pourquoi c’est un phénomène

A 18 ans, Kurt Zouma peut déjà se prévaloir d’une solide expérience (35 matchs pros, 2 buts). Une précocité unique en France. En effet, le stoppeur né en 1994 a joué son premier match professionnel à 16 ans, 10 mois et 4 jours. Il a inscrit son premier but à Nice à 17 ans et 22 jours. Aucun grand défenseur français de ses 20 dernières années ne peut se prévaloir d’un début de carrière aussi canon. A son âge actuel, William Gallas ou encore Lilian Thuram n’avaient même pas encore fait leurs débuts en équipe première.

2. Pourquoi il n’aime pas courir

Depuis toujours, Kurt a un problème avec la course : « Lorsqu’il avait huit ans, il disait toujours : « J’ai mal  cœur quand je courre coach ! » Nous l’avons forcé. On lui a : « Kurt, c’est dans ta tête ! Tu n’as rien du tout ! » », commente Mathias Galdeano, son premier entraîneur au FC Vaulx. Une drôle d’aversion que le joueur lui-même confirme aujourd’hui : « Je ne suis pas quelqu’un d’endurant. Je n’ai pas un gros volume. Enfant, je faisais de l’asthme. J’avais mal au cœur quand je courrais et je prenais de la ventoline. On a consulté beaucoup de médecin et c’est passé en grandissant. Je pense que mentalement, je faisais un blocage. Au haut niveau, je suis obligé de courir. Avant c’est quelque chose que je ne faisais pas. »

3. Pourquoi les derbys sont animés dans la famille

Originaire de la banlieue lyonnaise, le défenseur stéphanois aborde les derbys de manière très particulière. Il faut dire que, parmi ses cinq frères, l’un d’entre eux Yoan (14 ans) effectue sa formation à l’Olympique Lyonnais. Forcément, ça chambre comme le reconnait Kurt : « A la maison, on se tape de petites bagarres mais ce n’est jamais très méchant ! », sourit l’intéressé, qui a ses raisons de ne pas aimer l’OL puisque le club rhodanien l’a snobbé étant plus jeune. « On a eu des contacts avec l’OL pour Lionel et Kurt. Nous avons faits des tests », nous raconte son père Guy : « Ce qui m’a énervé un peu à l’époque, c’est qu’ils avaient dit qu’ils nous enverraient une lettre pour dire si le test était concluant ou non. Je n’ai jamais rien reçu.»

4. Pourquoi l’argent n’est pas sa motivation première

En colocation à L’Etrat avec son ami Pierre-Yves Polomat, Kurt est un garçon simple pour qui l’argent n’est pas une priorité. D’ailleurs, il a privilégié sa carrière à un joli contrat. Manchester City était prêt à lui offrir 200 000€ brut par mois, QPR s’alignait sur la base d’un contrat de cinq ans à 250 000€ brut par mois ainsi qu’une prime à la signature confortable et de nombreux bonus à la performance … Des sommes qu’il ne gagnera jamais à Saint-Etienne. Mais qu’importe ! Dans le Forez, Zouma est heureux et en plus, à chaque prolongation le club le revalorise.

5. Pourquoi son cri de guerre est devenu culte

Depuis plus d’un an et demi, c’est devenu un rituel. A l’issue de chaque victoire des Verts, Kurt Zouma entonne son fameux cri de guerre. Un chant de la victoire appris lors de ses sélections en équipe de France U16 et qui l’a suivi durant tout son parcours chez les Verts. Coqueluche du vestiaire depuis son arrivée à l’été 2011, le jeune stoppeur a commencé à prendre cette « responsabilité » avant même de faire ses grands débuts professionnels : « Pour mon premier banc face à Nancy le 13 août (2011), tout le vestiaire m’a demandé de faire le cri de guerre. J’étais surpris mais comme on m’a dit de le faire, je l’ai fait », narre l’intéressé.

Alexandre CORBOZ

Retrouvez également toute l’actualité de l’AS Saint-Etienne sur ASSE-LIVE.

 

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Chaque semaine, « But ! Saint-Etienne » passe au crible un joueur de l’ASSE.

La rédaction
Rédacteur
La rédaction

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.