En repoussant au 29 novembre la clôture du scrutin pour le Ballon d'or et en autorisant les joueurs et entraîneurs ayant déjà voté à reconsidérer leur choix, la FIFA a voulu, dit-elle, encourager la participation à ce scrutin.
Mais l'instance doit désormais faire face à des accusations de favoritisme : pour beaucoup, ce délai rallongé permettra à l'attaquant du Real Madrid et de la sélection portugaise Cristiano Ronaldo, auteur d'un triplé mardi face à la Suède, de gagner des voix, au détriment notamment du Français Franck Ribéry. Un changement des règles dont s'offusque le consultant de RMC Jean-Michel Larqué : "Si les gens ne votent pas et s’en moquent, ils ne votent pas, c’est tout ! On ne va pas dire qu’il y a un scandale car on ne sait pas ce que donnait le vote initial et qu’on ne le connaîtra jamais. Mais ce revirement de situation interpelle. Si on dit qu’il y avait moins de 50% de votants, ils n’ont qu’à mieux faire leur travail et motiver davantage les capitaines, sélectionneurs et journalistes pour qu’ils répondent. Mais le vrai scandale, c’est que les gens ayant déjà voté puissent changer leur vote. On ne change pas les règles en cours de vote. Si nous n’étions pas gentils, on traiterait la FIFA de magouilleuse. Ce n’est pas possible."
Le nom du lauréat sera dévoilé le 13 janvier prochain à Zurich.
En repoussant au 29 novembre la clôture du scrutin pour le Ballon d'or, la FIFA s'est attirée des accusations de favoritisme.
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