par Julien Pédebos

Girondins : pourquoi les Ultramarines veulent la tête de la direction bordelaise

Les ultras bordelais sont en guerre ouverte depuis plusieurs semaines contre la direction des Girondins en raison de la nouvelle politique de billetterie.

Le choc contre l’ASSE n’en était finalement pas un aux Girondins (0-1). Le virage sud a été déserté en raison de la guerre froide entre les ultras et la direction bordelaise. C’est surtout Frédéric Longuépée et Antony Thiodet qui sont visés par la fronde des tribunes, qui les accuse de vouloir vider le club de sa partie la plus populaire. 
Le conflit trouve ses origines lors de la rencontre contre le FC Metz (2-0) le 14 septembre, puis de celle contre Brest (2-2), une semaine plus tard. Des supporters girondins ont alors constaté l’impossibilité d’acquérir des billets pour le virage sud, qui n’affichait pourtant pas complet. Ils ont donc dû trouver une place ailleurs, à un tarif majoré pour certains d’entre eux. « Un procédé qu’on n’avait jamais vu et qu’on a découvert par hasard lors de ce match, souligne Florian Brunet, un porte-parole des UB 87. On ne s’arrêtera pas là. Ça nous révolte au plus haut point. On voit deux raisons à ce refus de vente : une financière et une autre, bien plus insidieuse, qui vise à réduire l’influence de la tribune populaire. On se sent agressé comme on ne l’a jamais été. »
Du côté de la direction des Girondins, on réfute les thoéries avancées par les supporters bordelais. « Aujourd’hui, l’objectif est d’augmenter une fréquentation qui baisse depuis cinq ans. Qu’est-ce que cela m’apporterait d’interdire de vendre des places ? » L'argument semble imparable. 
Bastien Aubert

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Pour résumer

Les ultras bordelais sont en guerre ouverte depuis plusieurs semaines contre la direction des Girondins en raison de la nouvelle politique de billetterie.

Julien Pédebos
Rédacteur
Julien Pédebos

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