PSG : appel, barème de sanctions... tous les détails de la suspension de Zlatan Ibrahimovic

Dans le détail  : trois matchs liés à ses propos tenus envers l’arbitrage plus un match supplémentaire lié à la révocation d’un sursis, qui courait depuis le 25 janvier et sa semelle sur un genou du Stéphanois Romain Hamouma. 

« Ibrahimovic, comme Payet ont été sanctionnés pour des propos grossiers et injurieux à l'endroit du corps arbitral, a expliqué Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline, à la sortie delà séance. Nous avons tenu compte de la frustration des deux joueurs mais les erreurs éventuelles des arbitres ne sont pas de nature à justifier des propos d'une telle grossièreté, venant de joueurs certes médiatiques, mais surtout professionnels, qui ont un devoir d'exemplarité. La sanction montre que la commission n'a pas été pleinement convaincue par l'argumentaire des défenseurs parisiens ».

Zlatan Ibrahimovic a évité le pire

Cette sanction surtout conforme au barème disciplinaire de l'instance, qui prévoit entre trois matches pour des propos « blessants » à rencontre d'un officiel et quatre s'ils sont « grossiers ou injurieux ».  Une bonne nouvelle s’est toutefois glissée dans cette décision. «  L’état de frustation de Zlatan Ibrahimovic à l’issue du match a été considéré comme une circonstance atténuante  », a précisé ce même Deneux, président de la commission, qui a évité ainsi la suspension maximale, à savoir cinq matchs. Le PSG conserve la possibilité de faire appel de cette sanction. Cet appel n’étant pas suspensif, il est très peu probable que le club parisien active cette option.

Le PSG ne devrait pas faire appel

En colère après la défaite de son équipe à Bordeaux le 15 mars (3-2) et une erreur à ses yeux de Lionel Jaffredo, l’arbitre principal, Ibrahimovic avait pour rappel invectivé Johan Hamel, le quatrième arbitre de la rencontre. La scène s’était déroulée devant la porte du vestiaire réservé au corps arbitral. L’attaquant avait ensuite repris son chemin, fait voler une première insulte, toujours en anglais, « fucking asshole » («  connard  » ou « espèce de trou du c. .», selon les traductions), avant de s’en prendre à la qualité de l’arbitrage de M. Jaffredo et à la France en général, qualifié de «  pays de m...  ».

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