FC Nantes - ASSE : Galtier prêt à dégainer son arme fatale ?

Dans un 4-4-2 qui pourrait peut-être à nouveau donner des idées à Christophe Galtier…

Egalisation en fin de match à Paris, égalisation en fin de match à Mayence : on peut regretter que l’ASSE ne démarre pas ses matches comme elle les termine. De quoi donner des idées à Galtier et l’inciter à faire jouer son équipe en 4-4-2 prochainement ? Cette intersaison, Galtier a vite abandonné son envie de s’orienter vers un 4-4-2, après des matches amicaux peu concluants. Mais un constat s’impose : depuis le début de la saison, c’est une fois dos au mur, comme à Athènes, ou menés au score, comme contre Montpellier, à Paris, à Mayence et même en toute fin de match à Bordeaux, que les Verts ont été efficaces. Et non pas quand ils ont été dans cette pseudo gestion qui ne leur réussit manifestement pas et qui ennuie tout le monde. Pour que son équipe soit dans l’action et non dans la réaction, pourquoi Galtier ne tenterait-il pas de débuter les matches avec l’envie d’acculer l’adversaire, d’entrée, plutôt que de l’user, une tactique qui n’a pas vraiment porté ses fruits jusqu’ici ? Le début de saison de l’équipe ne peut que l’inciter à changer sa façon d’aborder les matches.

Une équipe offensive dès le coup d’envoi à la Beaujoire ? 

Galtier le sait : l’image d’un entraîneur « défensif », voire « frileux », lui colle à la peau et nuit à sa côte, sur le marché. Le jeu laborieux de l’équipe lui vaut certaines critiques et a fait baisser son crédit vis-à-vis des supporters. Autant de bonnes raisons pour lui de passer à autre chose, ou en tout cas de la tenter. Nous, on demande vraiment à voir. A voir une équipe qui pratiquerait un jeu plus direct avec Söderlund et son jeu de tête en point d’appui, avec Beric qui tourne autour de lui, avec Malcuit et Hamouma qui apportent des centres de la droite, Tannane à gauche, Selnaes et Veretout au milieu. Pourquoi pas dès mercredi à Nantes, même si Söderlund estime lui-même qu’il ne pourrait pas jouer plus d’une demi-heure, actuellement ? En présentant une équipe aussi offensive dès le coup d’envoi, le message aurait au moins le mérite d’être clair sur les intentions vertes.

Laurent Hess, à Saint-Étienne

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