Arbitrage-Opinion : Ras-le-bol de l'impunité des hommes en noir !

Manifestement, l'adage n'était pas connu par Monsieur Antony Gautier, l'arbitre d'ASSE-PSG, et par Monsieur Buquet qui, lui, officiait lors de la rencontre entre Nancy et Nice. Les deux hommes en noir ont en effet été des acteurs influents de ces deux matches de la 29e journée de Ligue 1.

Le premier a accordé un penalty imaginaire au PSG, et l'a même fait retirer parce que des Verts étaient entrés dans le surface de réparation. Il a également accordé un but à l'ASSE après un attentat de Brandao sur Thiago Silva, puis n'a pas sanctionné le voltigeur stéphanois sur le coup franc de la dernière minute de Beckham. Un beau palmarès à son tableau de chasse. Monsieur Buquet, quant à lui, a refusé deux buts en fin de match aux Lorrains pour des positions de hors jeu que lui seul et ses assesseurs ont manifestement vu. L'arbitre n'a plus qu'a espérer que Nancy ne descende pas en fin d'exercice à cause de ses deux buts injustement refusés...

Au-delà du week-end, le véritable problème est que ces faits de matchs se répètent semaine après semaine. Plusieurs exemples viennent ainsi illustrer cette idée sur le niveau général des arbitres de notre championnat. Lille, face au PSG, s'était vu refuser un but valable lors de la 22e journée de la Ligue 1. La même mésaventure était arrivée aux Parisiens contre Reims. Bien lancé en profondeur, Ibrahimovic avait trompé Agassa avant de voir son but refuser on ne sait pourquoi. On peut également évoquer le match Montpellier-Rennes (2-0, 27e journée) et un but accordé aux Montpelliérains après une charge manifeste sur Costil. Ou encore ce but marqué de la main accordé à Sochaux contre Reims. Et même l'expulsion de Balmont au Vélodrome (OM-Lille, 1-0) pour une faute imaginaire sur Valbuena.

Personne, et que les choses soient claires, ne souhaite allumer les arbitres à chaque occasion. L'erreur, on le sait, est humaine. Mais il est grand temps que les hommes en noir fassent leur auto-critique et soient tout simplement meilleurs. Entraîneurs et joueurs ne peuvent jamais rien dire, sous peine de devoir passer en commission de discipline. Même Zlatan qui voulait simplement échanger hier soir avec Monsieur Gautier a été prié d'aller voir ailleurs. Les erreurs, la suffisance, cette impossibilité permanente de dire aux arbitres : soyez meilleurs, on en a ras-le-bol.

Stéphane Gardent

Pour résumer

Un bon arbitre est un arbitre qui ne doit pas se voir. Manifestement l'adage n'était pas connu Antony Gautier, l'arbitre d'ASSE-PSG

Rédacteur
julien.demets