Hier soir, comme vous le savez, l'Association Sportive de Saint-Etienne s'est inclinée sur la pelouse du stade olympique de Rome face à la Lazio (2-3).
Un match perdu en Europa League qui a provoqué l'indignation du président du directoire de l'ASSE, Bernard Caïazzo. En cause l'arbitrage du Turc Halis Ozkahya.
Dans les couloirs du stade olympique, hier soir, Bernard Caïazzo était pour le moins remonté. Et a tenu des propos forts qui, en France, lui vaudraient sans aucun doute les foudres de la sacro-sainte commission de discipline. Extrait : "Nos joueurs peuvent être fiers d’eux, tous autant qu’ils sont. Et les Stéphanois peuvent être fiers de leur équipe. En revanche, il y en a qui ne doivent pas être fiers d’eux. Franchement, quand on regarde ce match, quand on voit un arbitrage de ce niveau là, sincèrement, on peut dire que l’arbitrage français est le meilleur du monde. Quand on voit comment on a été arbitré ce soir, c’est une honte pour le football. On ne peut pas gagner un match avec cette malveillance, avec cette incompétence. Ce n’est pas ça le football qu’on aime. Avec des matches que vous ne pouvez pas disputer à armes égales. Bravo à nos joueurs, c’est tout ce que l’on peut dire."
Si Bernard Caîazzo vise aussi frontalement Mr Halis Ozkahya, c'est qu'il ne digère pas le carton rouge adressé à son avant-centre Robert Beric. A-t-il raison ? Oui. Pour avoir vu, et revu des dizaines de fois l'action du litige au ralenti, il est incontestable que Beric ne commet absolument pas de faute intentionnelle. Et que son adversaire, en sang après-coup pour cause de nez cassé, est touché de manière involontaire. L'arbitre turc a attendu de voir du sang sur le visage du joueur romain pour sortir le rouge. Pouvait-il voir ce qui s'était réellement passé ? Non. A-t-il demandé à ses assistants ? Non plus. Sortir un rouge sans la moindre certitude relève clairement de l'incompétence. Est-ce une honte ? Pour les Stéphanois, ça peut l'être, eux qui ont clairement payé leur infériorité numérique.
Autant être clair, l'arbitrage de Mr Ozkahya n'a pas été bon hier soir. Si Mustapha Bayal Sall mérite en revanche ses deux cartons jaunes, et donc son expulsion, on a pu voir des décisions étranges. Des gestes similaires de défenseurs qui ont provoqué un jaune côté stéphanois et un simple coup-franc côté romain. Sur l'antenne de BeIn Sports, le consultant Patrice Ferri s'en est ému, se gardant de dézinguer publiquement l'arbitre turc. Les joueurs, également, et Bernard Caïazzo, n'en parlons pas...Au-delà du match d'hier soir, il serait bon, très bon même, que l'UEFA arrête de prendre le premier venu pour arbitrer certaines rencontres. Des hommes qui, tout simplement, n'ont pas le niveau. Les Verts, eux, commencent à en avoir ras-le-bol, eux qui dans cette même compétition la saison dernière, avaient encaissé un but malgré une main que tout Geoffroy-Guichard avait vu.
Seule bonne nouvelle, et Caïazzo a raison de le souligner, notre arbitrage made in France est parfois meilleur que celui pratiqué à l'étranger. C'est pour dire...
B.D.
Hier soir, comme vous le savez, l'Association Sportive de Saint-Etienne s'est inclinée sur la pelouse du stade olympique de Rome face à la Lazio (2-3).
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