Lazio Rome - ASSE (3-2) : Pourquoi les Verts peuvent nourrir d'immenses regrets

Résultat, une défaite à dix, puis neuf contre onze sur le score de 3-2. Et qui laisse vraiment d'innombrables regrets au vu de certains faits de jeu.

Un arbitre qui fausse le match... On ne connaissait pas particulièrement le Turc Halis Ozkahya. Et ça ne nous manquait pas. Dans sa volonté de faire arbitrer des matches à des gens qui n'ont pas le niveau, l'UEFA a encore frappé fort. On reprochera notamment à l'homme en jaune sa décision ahurissante d'exclure le Slovène Robert Beric au bout de 30 minutes de jeu. Pour une faute involontaire qui méritait à peine le jaune. Beric a eu le seul tort de disputer un duel aérien, d'avoir le bras en l'air et de toucher le défenseur romain. Et comme ce dernier s'est relevé en saignant, l'incompétent Halis Ozkahya a vu rouge. De quoi, bien entendu, fausser le cours d'une rencontre.

La boulette de Stéphane Ruffier...En début de match, à la 8e minute, le gardien des Verts réalisait une parade exceptionnelle à la suite d'une reprise de la tête d'un attaquant de la Lazio. La suite, malheureusement, allait être beaucoup plus compliquée. En cause, et c'est récurrent depuis quelques semaines, les sorties aériennes et à terre du gardien stéphanois. Hésitant, ou absent, Ruff ne s'aventure que trop rarement loin de sa ligne. En début de seconde période, sur un coup-franc anodin, il rate complètement sa sortie. Loupe le ballon, heurte Bayal Sall et tarde à se relever. Hoedt, d'un coup de patte intelligent, peut alors glisser le ballon au fond des buts.

Même en infériorité numérique, il y avait tellement la place... Les Verts n'ont pas livré un mauvais match sur la pelouse du stade Olympique. Bien au contraire. Ils ont marqué (Bayal, 6e minute), ont eu des occasions sérieuses(Roux, Hamouma, Bahebeck) et auraient même pu, ou du, enfoncer le clou après l'ouverture du score. Avant l'expulsion de Beric, les joueurs de Galtier ont certes eu tendance à reculer et perdre trop facilement quelques ballons. Mais comment ne pas nourrir d'immenses regrets face à à une formation romaine qui n'a rien montré de sensationnel. Hormis le talentueux, Felipe Anderson, à l'origine de l'égalisation, pas un seul italien ne permettait d'assurer une victoire à onze contre onze. Et dire que l'ASSE a même marqué à 9 contre onze (Monnet-Paquet) et qu'elle s'est crée des situations chaudes en toute fin de rencontre...Cela vous situe le réel niveau d'une Lazio qui assure toutefois l'essentiel : la victoire.

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B.D.

Pour résumer

Ce soir, l'Association Sportive de Saint-Etienne se déplaçait à Rome afin d'y affronter a Lazio dans le cadre de l'Europa League.

Rédacteur
Alexandre Corboz