Le 24/12/2012par julien.demets

Les flops de la première moitié de saison

Salomon Kalou Annoncé comme la grande star du mercato lillois pour remplacer le départ d’Eden Hazard à Chelsea, Salomon Kalou n’a pas su confirmer toutes les attentes placées en lui.

Salomon KalouAnnoncé comme la grande star du mercato lillois pour remplacer le départ d’Eden Hazard à Chelsea, Salomon Kalou n’a pas su confirmer toutes les attentes placées en lui. Auteur de seulement deux buts, l’ex-Blue de Chelsea n’a été que l’ombre de lui même. Entre passes ratées et occasions manquées, Kalou n’a jamais réussi à peser sur le jeu lillois à la grande déception de son entraineur Rudi Garcia : “Kalou peut faire mieux, c’est une évidence, il est un peu court physiquement. Il court beaucoup mais ce n’est pas encore suffisant”. Eliminé en Ligue des champions et seulement onzième du championnat, les lillois auront à n’en pas douter besoin d’un autre Kalou pour remonter la pente. A moins que d’ici là Kalou ne soit déjà plus un joueur du LOSC…

Yann M’VilaPour Yann M’Vila, la première moitié de championnat 2012-13 se rapproche d’un cauchemar. Révélation rennaise depuis 2009, le milieu de terrain défensif a poursuivit sa descente aux enfers. Encore titulaire chez les Bleus, il y a près d’un an, M’Vila s’est pourtant vu souvent réduit au simple rôle de remplaçant depuis le début de saison. La faute à des performances sportives décevantes mais surtout àdes écarts de conduites à répétions. Le plus marquant ayant été la virée nocturne en boite de nuit à Paris alors qu’il se trouvait au Havre pour disputer un match face à la Norvège avec l’équipe de France espoir. Une attitude qui lui a valu une suspension de sélection nationale de près de deux ans et une sanction de son propre club. De retour avec l’équipe professionnelle du Stade Rennais après quelques jours de mise à l’écart, le natif d’Amiens n’a pas pu regoûter bien longtemps aux joies du terrain, la faute à une blessure face au PSG qui a mis fin précipitamment à une année 2012 bien triste pour lui.

L’attaque de NancyA Nancy, les saisons passent et se ressemblent. Du moins au niveau de la qualité du jeu produit. Car avec seulement treize buts marqués, soit quatre de moins que le seul Zlatan Ibrahimovic, l’attaque de l’ASNL fait bien pâle figure depuis le début de saison. L’ensemble des attaquants de Nancy n’ont marqué au total que sept buts à eux tous. Benjamin Moukandjo, titulaire à quinze reprises depuis la première journée de Ligue 1 n’a pas encore trouvé le chemin des filets. Une situation assez surréaliste qui devra à coup sur changer si l’AS Nancy-Lorraine souhaite se maintenir parmi l’élite.

Girondins d’ennuisA l’image de la fin de saison dernière, les Bordelais réalisent une première partie de saison satisfaisante sur le plan comptable avec 29 points (avant la dernière journée) et une belle qualification en 16es de finale de la Ligue Europa. Au niveau du jeu et du spectacle pratiqué, le bilan est en revanche tout autre. Car si les Marine et Blanc ont été l’équipe qui a le moins perdu en championnat avec seulement deux défaites, ils ont été une nouvelle fois les “rois” du match nul avec pas moins de neuf rencontres qui se sont soldés sur un score de parité (dont quatre 0-0). Pire, l’attaque des Bordelais, malgré un Yoan Gouffran en renouveau (7 buts), ne devance que d’un petit but celle du club de Troyes, quatorzième au classement de la meilleur attaque. Pas de quoi enflammer le public de Chaban-Delmas…

Le public bastiaisS’il ne s’agit pas d’une équipe ou d’un joueur en particulier, le public du Sporting Club de Bastia fait lui aussi inévitablement parti des flops de cette phase aller du championnat de France. Entre bombes agricoles et interruptions de matches, comme face au LOSC en Coupe de la Ligue, les supporters bastiais se sont illustrés de manière négative à maintes reprises depuis le début de saison. Au point même d’empêcher leur propre équipe d’évoluer dans leur stade Armand Cesari, suspendu à titre conservatoire par la Ligue. Et pourtant, quand on voit les difficultés du Sporting sur le terrain, c’est bien de soutien qu’aurait eu besoin les partenaires de Yannick Cahuzac.

Benjamin TROYEN

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