Ligue 1 : Les regrets footballistiques de l'année 2014

Notamment lorsqu’ils sont (encore) difficiles à avaler. En France comme partout ailleurs. Exemples marquants de l’année écoulée.

Que le PSG ait perdu ses illusions à Stamford Bridge. On pourra refaire le match 10, 100 ou même 1 000 fois, on ne comprendra toujours pas. Comment avoir pu être éliminé de la Ligue des Champions au terme d’un duel si habilement débuté au Parc des Princes ? Mystères, mystères. Et agacement…

Que Brandao ait mélangé kick-boxing et football. On pourra tout dire sur Thiago Motta, ses insultes récurrentes, ses coups de vice, jamais le Brésilien n’aurait dû lui asséner un tel coup de boule. La sanction (judiciaire) et la réaction médiatique ont certes été disproportionnées, mais Brandao a définitivement terni l’image d’un joueur que l’on croyait davantage maladroit que méchant.

Que le Racing Club de Lens ait rencontré autant de galères pour son retour en Ligue 1. Rien n’est fait et les joueurs de Kombouaré parviendront peut-être à se maintenir au sein de l’élite. Au prix d’un courage et d’une abnégation qui forcent le respect. Mais entre les promesses du passé et la réalité du présent, c’est un groupe diminué qui a attaqué le championnat. Plus d’argent, plus de Mammadov, plus de recrues... Bref, plus grand chose. Reste l’état d’esprit et le public, forces vives qui auraient mérité moins de complications.

Que l’Olympique Lyonnais ait bousillé son début de saison. Et on pense notamment à l’Europa League avec une non-participation, conséquence d'un barrage loupé contre le club roumain d’Astra Giurgiu. La formation d’Hubert Fournier, qu’on le veuille ou non, est aujourd’hui l’une des équipes les plus séduisantes de L1. Jeu rapide, sans cesse porté vers l’avant. En loupant son mois d’août, l’OL a perdu du terrain en L1 (qu’il rattrapera peut-être), mais surtout raté l’occasion de briller en Europe. Au vu du parcours de nos équipes, on aurait aimé avoir l’OL pour l’indice UEFA…

Que le football français n’ait toujours pas envie de se mettre à la vidéo. Plus le temps passe, plus le débat apparaît incontournable. Oui, il faudra bien un jour ou l’autre qu’on se passe des erreurs répétées du corps arbitral. L’erreur est humaine ? Oui on sait. Mais elle pourrait être évitée avec quelques moyens simples et pas si encombrants. Il faudrait, au préalable, que les instances acceptent la contradiction et que les arbitres demandent de l’aide. Pas gagné…

Que l’ASSE ait manqué son parcours européen. Non, on ne dit pas que les Verts ont privilégié le championnat et occulté l’Europa League. Ce ne fut pas le cas. Mais ne pas être capable de s’imposer, en deux matches, contre Qarabag et le Dnipro, ça fait tâche. Et on n’insistera même pas sur la dernière place du groupe….

Pour résumer

Certains souvenirs restent vivaces. Notamment lorsqu’ils sont (encore) difficiles à avaler. En France comme partout ailleurs.

Rédacteur
Alexandre Corboz