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CAN – Baromètre L1 : héros, zéros, équipe-type … Le vrai bilan de la compétition !
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par La rédaction

CAN – Baromètre L1 : héros, zéros, équipe-type … Le vrai bilan de la compétition !

C’est fini ! La Coupe d’Afrique des Nations a livré son verdict avec la victoire de la Côte d’Ivoire au dépend du Ghana lors d’une rocambolesque séance de tirs au but (9-8).

Pour les Africains de L1, ça n’aura pas été un très grand cru. Voici ce que « But ! Football Club » retient malgré tout retenir.

Le top 3 L1 de la CAN :

1. André Ayew (OM, GHA)

Si ses Black Stars ont une nouvelle fois échoué cruellement en finale de la compétition (0-0, 8-9 aux tab), le Marseillais n’a pas grand-chose à se reprocher. Capitaine de son équipe, co-meilleur buteur de la compétition, auteur d’une passe décisive en quart de finale, le fils d’Abédi Pelé aura été omniprésent.

2. Max-Alain Gradel (ASSE, CIV)

Deux buts face au Mali et au Cameroun pour extirper son équipe de l’une des deux poules de la mort et une passe décisive en quart de finale face à l’Algérie ont fait que « Mad Max » a réussi sa compétition. Sur les deux derniers matches, face à la RDC et au Ghana, on l’a cependant beaucoup moins vu. Champion d’Afrique quand même !

3. Serge Aurier (PSG, CIV)

Pour sa première CAN, le Parisien rentre dans la Capitale avec le trophée… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Serge Aurier n’aura pas ménagé ses efforts, multipliant les courses et les centres. En demi-finale, il est même passé tout proche de marquer de la tête sur corner.

Le flop 3 L1 de la CAN :

1. Bakary Koné (OL, BUR)

Dans l’équipe-type de l’édition 2013, le « Général Bako » a été à l’image de son équipe : finaliste il y a deux ans et ridicule cette année dans une poule « facile ». Dernier avec un nul et deux défaites, l’ancien Guingampais ne méritait pas mieux qu’un retour prématuré dans la Capitale des Gaules.

2. Papy Djilobodji (FC Nantes, SEN)

S’il était placé dans une poule relevée avec l’Afrique du Sud, le Ghana et l’Algérie, on attendait beaucoup du Sénégal de Papy Djilobodji… Sans doute trop de l’un des meilleurs défenseurs de L1, sorti à la mi-temps du match remporté face au Ghana, remplaçant face aux Sud-africains et titulaire lors de l’ultime défaite face aux Fennecs. A côté de ses pompes.

3. Wahbi Khazri (Bordeaux, TUN)

Dans une Afrique qui a rarement été aussi pauvre en stars, on attendait beaucoup du milieu offensif bordelais. Surtout après les qualifications où il avait inscrit deux buts capitaux face au Botswana (2-1) et à l’Egypte (2-1). En Guinée Equatoriale, on n’a pas vu grand-chose de son talent, éliminé prématurément et injustement en quart de finale.

Le top 3 des clubs de L1 les plus « Yes we CAN » :

1. ASSE : Avec la blessure de Florentin Pogba (Guinée) et la présence jusqu’en finale de Max-Alain Gradel et Ismaël Diomandé (Côte d’Ivoire), les Verts auront payé un lourd tribut dans cette compétition. Malgré tout, on n’a pas entendu Christophe Galtier ou ses dirigeants se plaindre. Fair-play.

2. ETG : A la lutte pour son maintien en L1, le club haut-savoyard a vu son socle défensif décimé jusqu’aux derniers instants de la compétition avec les absences de Jonathan Mensah (finaliste avec le Ghana) et Cédric Mongongu (3e avec la RD Congo).

3. OM : La CAN a coûté aussi quelques points à Marseille avec les absences d’André Ayew (Ghana) et Nicolas Nkoulou (éliminé en phase de groupe avec le Cameroun), deux pièces maîtresses de l’équipe-type de Marcelo Bielsa.

Le top 3 des clubs de L1 les plus « No we CAN’t » :

1. RC Lens : Seul club de Ligue 1 non représenté dans la compétition, le Racing a mis la pression sur son unique joueur sélectionnable (Touzghar) pour que celui-ci n’aille pas en Guinée Equatoriale. Pas cool.

2. LOSC : quatre joueurs en lice (Mendes, Diaby, Souaré, Gueye) et aucun présent au-delà de la phase de groupe. Comme en L1, les Dogues manquent de mordant… Et de chance.

3. MHSC : S’il n’avait que deux joueurs présents en Guinée Equatoriale (Saihi, Tiéné), Louis Nicollin a trouvé le moyen de dénigrer la compétition. Pas cool (bis).

Meilleur buteur L1 de la CAN : André Ayew (OM, GHA), 3 buts

Meilleur entraîneur français de la CAN : Hervé Renard (CIV)

Sur 16 équipes, ils étaient six en lice. Deux sont tombés en phase de groupe (Giresse pour le Sénégal et Kasperczak pour le Mali), trois ont chuté en quarts de finale (Gourcuff pour l’Algérie, Le Roy pour le Congo et Dussuyer pour la Guinée). Vainqueur par KO généralisé dès le dernier carré : Hervé Renard, qui s’est offert le luxe de remporter une deuxième CAN en trois ans après celle glanée avec la Zambie en 2012.

L’équipe L1 de la CAN 2015 :

Soyons honnêtes : à quelques exceptions près, c’est davantage une équipe-type par défaut qui se dégage pour la Ligue 1 suite à l’édition de la CAN en Guinée Equatoriale. Non seulement le championnat de France était moins représenté que par le passé mais en plus, la majorité de ses membres a sauté avant le dernier carré de la compétition.

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Anthony Mfa (FC Metz) : Sans concurrence en l’absence de Vincent Enyeama (LOSC, Nigéria), le Gabonais remporte la catégorie sans lutter même si son équipe a été éliminée au premier tour et qu’il n’a pas joué un seul match.

Serge Aurier (PSG) : Pour la L1, c’était sans doute le poste le plus concurrentiel mais le latéral droit du PSG a surclassé la concurrence. Bon défensivement et toujours aussi précieux offensivement.

Cédric Mongongu (ETG) : S’il a un peu décliné au moment de la phase à élimination directe ratant notamment la demi-finale (choix de l’entraîneur), le stoppeur d’Evian a réalisé une très solide phase de poule.

Jonathan Mensah (ETG) : Finaliste malheureux, le stoppeur de l’ETG et du Ghana aura joué toutes les rencontres dans leur intégralité. Solide, son équipe n’a encaissé que trois buts durant toute la compétition.

Aïssa Mandi (Stade de Reims) : Titulaire au sein d’une sélection algérienne stoppée par la Côte d’Ivoire en quart de finale, le polyvalent Rémois gagne sa place du fait de la carence de milieux de terrain compétitifs et au passage de Siaka Tiéné dans un rôle plus avancé.

Ferjani Sassi (FC Metz) : S’il a commencé la compétition sur le banc, le néo-Messin s’est imposé dans l’entrejeu d’une Tunisie stoppée injustement en quart de finale par un arbitre mauricien. A découvrir en L1.

Prince Oniangué (Stade de Reims) : Capitaine d’une surprenante équipe du Congo Brazzaville qui s’est hissée en quart de finale, le box-to-box champenois a marqué l’histoire de son pays en lui offrant, face au Gabon, sa première victoire lors d’une phase finale de la CAN depuis 41 ans. Rien que pour ça, l’ancien Tourangeau a du mérite.

Siaka Tiéné (MHSC) : Chez les Eléphants, le Montpelliérain fait figure de mammouth. L’un des derniers survivants de la génération Drogba qui remporte enfin une CAN. A créditer d’une belle compétition au poste de milieu gauche.

Max-Alain Gradel (ASSE) : Héroïque en phase de poule où il a qualifié son pays par ses buts, le Stéphanois a été beaucoup moins en vue en demi-finale et en finale. L’ensemble est malgré tout satisfaisant et son but, face au Cameroun, figurera parmi les plus beaux de la compétition.

Jordan Ayew (FC Lorient) : Avec Yattara (Guinée) et Maïga (Mali), il est le seul avant-centre de L1 à avoir marqué un but durant cette Coupe d’Afrique. S’il n’a pas été rayonnant et qu’Avram Grant en a fait un joker en fin de compétition, le Merlu gagne par défaut.

André Ayew (OM) : Que dire de plus des prestations du Marseillais qui, pour « But ! Football Club », a tout simplement été le meilleur joueur estampillé Ligue 1 de la compétition…

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Pour résumer

La CAN a livré son verdict avec la victoire de la Côte d’Ivoire au dépend du Ghana lors d’une rocambolesque séance de tirs au but (9-8).

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