OL – PSG : si tous les arbitres faisaient comme Turpin, ça donnerait quoi ?

Et si tous les arbitres faisaient la même chose ?

Avant toute chose, soyons clairs. Sur un penalty arrêté par le gardien, la présence de défenseurs doit entraîner, selon la règle, un penalty à retirer. La décision de Monsieur Turpin est donc incontestable du point de vue du règlement.

Mais le principe d'un règlement étant qu'il doit être appliqué de la même manière pour tous, intéressons-nous aux dix derniers penaltys marqués en Ligue 1 (avant celui de Zlatan Ibrahimovic) et regardons leur validité.

Pour être précis, la règle dit que dans le cas d'un penalty marqué, c'est la présence d'attaquants (et non celles de défenseurs) qui doit obliger l'arbitre à retirer ce penalty.

Ngbakoto contre Montpellier :

Au moment de la frappe, un Messin se trouve très clairement à l'intérieur de la surface. Même s'il est dans le dos de l'arbitre, ce qui n'aide pas, sa position est illicite.

Penalty à retirer

Barrios contre Metz :

Dans le même match, Lucas Barrios inscrit également un penalty. Là encore, au moment de la frappe, un Montpelliérain est largement à l'intérieur de la surface de répération.

Penalty à retirer

Beauvue contre Marseille :

Pas besoin d'en dire plus... Pas moins de trois Guingampais sont présents dans la surface au moment de la frappe de Beauvue. Trois bonnes raisons d'invalider ce penalty.

Penalty à retirer

Ibrahimovic contre l'ASSE :

Au moment de la frappe de Zlatan Ibrahimovic, face à Stéphane Ruffier, Marco Verratti est clairement en position illicite, d'autant plus que dans son cas, ce n'est pas la ligne qui compte mais l'arc de cercle.

Penalty à retirer

Lacazette contre Metz :

Même cas que pour Marco Verratti. Deux joueurs lyonnais, dont un particulièrement, est très avancé compte tenu du fait qu'il doit être placé derrière l'arc de cercle...

Penalty à retirer

Jeannot contre Guingamp :

Deux joueurs lorientais sont vraiment à la limite de la régularité au moment de la frappe. Dans ce cas, le doute devrait quand même profiter à Lorient.

Penalty validé

Beauvue contre Lorient :

A peu près la même chose que pour le penalty de Jeannot. Deux Guingampais semblent partir un poil trop tôt. Mais pas suffisant pour justifier un penalty à retirer.

Penalty validé

Touzghar contre l'ASSE :

Au moment de la frappe, un Lensois est tout de même assez clairement à l'intérieur de la surface de réparation. Sous les yeux de l'arbitre qui plus est. Mais c'est moins net que dans d'autres situations.

Penalty litigieux

Boudebouz contre Metz :

Aucun problème sur ce penalty. Au moment de la frappe, les Bastiais respectent parfaitement la règle.

Penalty validé

Féret contre Toulouse :

Ici aussi, rien à redire. Au moment de la frappe, les Caennais sont d'une discipline implacable.

Penalty validé

Conclusion : En appliquant strictement le règlement, sur les derniers penaltys marqués en Ligue, cinq auraient dû être donnés à retirer, un penalty semble litigieux alors que quatre seulement sont parfaitement licites...

Pour résumer

La décision de Monsieur Turpin de donner un penalty à retirer lors de OL – PSG, fait jaser. Et si tous les arbitres faisaient la même chose ?

Rédacteur
Julien Collin