par La rédaction

OL – ASSE : guerre psychologique et chaussures vertes… Gonalons est chaud pour le derby

Rémi Garde voyait juste quand il disait que les joueurs formés au club avaient une plus grande culture des derbys : « Ces matches parlent peut-être davantage à ceux qui les disputent depuis longtemps.

Rémi Garde voyait juste quand il disait que les joueurs formés au club avaient une plus grande culture des derbys : « Ces matches parlent peut-être davantage à ceux qui les disputent depuis longtemps. » Quelques minutes après lui, c’est un Maxime Gonalons remonté comme un coucou qui s’est présenté face aux médias.

« On sait ce que ce genre de matchs représente pour tout le monde. Nous serons prêts dimanche même si on est touché par un certain nombre de blessures. Gagner avec une moitié d'équipe absente, ce serait fort. Cette victoire serait belle mais toutes les victoires contre les Stéphanois le sont. Maintenant, chaque derby a son histoire », s'extasie le milieu de terrain qui avance couteau entre les dents : « Il y a un mois, j’ai croisé François Clerc, je lui ai dit que je l’attendais. Quand le match va débuter, il n’y aura plus de potes. Il s’agira simplement de gagner. »

Lancé sur le climat anti-vert qui règne parfois à Gerland avec Bernard Lacombe confisquant les crampons verts de certains joueurs, Gonalons en rigole : "Les chaussures vertes, ce sont nos sponsors. On n'y peut pas grand chose. Comme le terrain, il est vert. On ne peut pas le repeindre en rouge ou en bleu ! Moi, je n'ai aucun souci concernant les chaussures. Bernard nous chambre là-dessus mais, en même temps, il a joué à Sainté..."

« C’est le genre de match que je n’envisage pas de perdre une seule seconde ! »

Quand on lui parle de derby, le caladois s’enflamme : « Je n’ai perdu que deux derbys : un chez les jeunes et un autre en pro. Pourquoi ça nous réussit si bien ? Peut-être que cela tient de la culture du club. On baigne là-dedans depuis tout petit. Surtout pour les purs lyonnais. On sait que ce sont des rencontres qui comptent, pour nos amis, pour nos familles et tout notre entourage. Il y a une attente importante autour de l’évènement. Quand je vais au supermarché ou chercher le pain, tout le monde m’en parle depuis deux semaines. Dans ce genre de match, le plus important c’est de gagner. Quand on y parvient, c'est vraiment chargé d'émotions. Il n’y a rien d’autre qui compte. Ça peut devenir une guerre psychologique comme ça fait de nombreuses années qu’on en sort gagnant.»

Le match nul peut-il convenir compte tenu des absents et de la proximité du match face à la Juventus ? « Non ! Il n’y a pas ce genre de calcul à faire même si on a des absents. Oui, il y a un peu d’inquiétude car quasiment toute notre défense est sur le flanc mais ceux qui seront sur le pré seront présents et savent très bien ce que ce genre de match peut engendrer. » Et si Lyon perd dimanche ? « Alors là, je ne sais pas si je viendrais vous parler à la fin. C’est le genre de match que je n’envisage pas de perdre une seule seconde ! »

A.C, à Tola Vologe.

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Rémi Garde voyait juste quand il disait que les joueurs formés au club avaient une plus grande culture des derbys.

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