OL : Fekir, Genesio, City, l'OM... Jean-Michel Aulas monte au front

Comme il le fait souvent dans les périodes difficiles à l'OL, Jean-Michel Aulas s'est longuement confié dans L'Equipe à la veille du déplacement à Manchester City. Morceaux choisis.

Son message à Fekir

« Ce que j'ai dit à Nabil après le match, ça voulait dire : les joueurs doivent assumer leur standing et leur potentiel, qui est très important. Il y a eu un problème d'agressivité et d'attitude pendant le match (à Caen, NDLR) (…) C'était un message d'une solidarité totale avec Bruno mais aussi avec les joueurs. Il faut que ça parte d'eux et notamment du capitaine sur le terrain ».

Ce qu'il attend à Manchester City

« En mettant les joueurs en avant, je ne dédouane pas l'entraîneur ou le président car nous sommes responsables des résultats sur le long terme. Et je l'ai dit à Bruno : «C'est le moment ou jamais de montrer que ce n'est pas vrai ce qui se dit, que tu sais gérer les périodes d'après ou d'avant crise et que tu as du charisme ». Là, ça tombe bien, on joue un club charismatique, avec un entraîneur et des joueurs charismatiques. On a loupé Caen mais ce n'est pas Bruno qui l'a loupé. Les joueurs vont réagir, je le sais. Je me fous d'ailleurs du résultat à City, je veux le contenu et l'attitude. Le résultat de Marseille dépendra de City dans ce contenu ».

Un ultimatum à venir

« Non ! A City, les critiques nous prédisent le déluge et ensuite l'OM est sûr de gagner à Lyon... Ce serait idiot de mettre un ultimatum contre deux équipes qui vont nous taper allègrement... »

Sur le match le plus important de la semaine

« C'est Marseille, bien sûr. Mais tout est important quand on a l'ambition de l'OL (…) Il faut simplement être patient mais il faut qu'ils (les supporters) me fassent confiance. Ils auront moins de chances de retrouver le très haut niveau si je ne suis pas là. Il n'y aura pas autant de compétence. Je crois vraiment en nous ».

Arnaud Carond