par La rédaction

OL – Garde : «Je n’ai pas de plan de carrière»

Devant plus d’une quarantaine de journalistes présents à Tola Vologe pour l’occasion, Rémi Garde a officialisé son départ du banc de l’Olympique Lyonnais, après trois saisons au club.

Rémi, serez-vous encore salarié de l’OL au 1 juillet dans un autre registre ?

Rémi Garde : Non, je ne serais plus salarié du club. Mais je peux aussi vous dire que je ne serais pas sur un autre banc de touche où que ce soit au 1 juillet. Aujourd’hui, c’est vraiment d’un break dont j’ai besoin. Certes, je suis un peu fatigué en cette fin de saison mais je ne le suis ni plus ni moins que mes collègues des bancs de touche de L1 ou L2. J’ai besoin de ça pour moi. Le président et Jérôme Seydoux (actionnaire) m’ont demandé de rester proche du club mais ce n’est pas ma préoccupation du moment de savoir de quoi sera fait mon avenir avec l’OL.

La décision fut-elle vraiment difficile à prendre ?

A Lyon, j’ai découvert un métier que j’ai apprécié et aimé. Pour les gens avec qui j’ai travaillé. Dans le club où j’ai eu la chance de pouvoir le faire. Lancer tous ces jeunes joueurs était quelque chose de fort ! Pour le club, c’était peut-être une nécessité mais moi, je ne l’ai pas vécu comme ça. J’ai donné à des jeunes la possibilité de grandir comme moi je l’avais eu avec Bernard Lacombe et Raymond Domenech à une époque. Bien sûr que la décision a été dure à prendre mais j’ai toujours été très loyal pour le club. Après vous savez, on a tous des équilibres qu’on trouve dans des déséquilibres. Moi, je suis en déséquilibre d’un point de vue familial. J’ai besoin de ça pour être très fort. Ma famille m’a formidablement accompagnée ces trois années. Aujourd’hui, je sens que j’ai besoin de les retrouver pour me ressourcer et revenir plus fort. C’est une décision très personnelle qui n’a pas de lien direct avec l’avenir et le projet de l’Olympique Lyonnais.

Vous voulez faire un break pour revenir plus fort. Mais revenir plus fort sur un banc ou en tant que directeur sportif ?

Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai beaucoup aimé ce métier. Arsène Wenger m’avait dit qu’il était difficile mais que ça allait me plaire. Il avait raison. Je ne sais pas de quoi sera fait mon avenir. Aujourd’hui, comme je l’ai dit aux joueurs un peu plus tôt, je ne joue à rien. Je suis naturel. On verra ce que me réserve la suite…

Vous parlez d’Arsène Wenger. Vous avez demandé conseil ?

Pas cette fois-ci ! En même temps, c’est quelqu’un qui prend du temps pour prendre ses décisions. Si je lui avais demandé, ça aurait encore repoussé…

Comment les joueurs ont-ils réagi à votre décision ?

Ce n’est pas la première fois que je vais vous le dire mais ce qui se passe dans un vestiaire est sacré. Ça le restera mais ils sont au courant depuis ce matin…

Ne craignez-vous pas que cette annonce a un impact néfaste sur le match de Nice décisif pour la qualification européenne ?

J’aimerais détacher cette annonce du dernier match de la saison. Il fallait la faire à un moment où à un autre. La situation commençait à devenir pesante pour tout le monde. J’estime que maintenant que c’est fait ce sera plus facile à vivre pour les joueurs et l’équipe. J’ai confiance en notre groupe pour atteindre les objectifs.

Recueilli par A.C, à Tola Vologe.

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Devant plus d’une quarantaine de journalistes, Rémi Garde a officialisé son départ du banc de l’Olympique Lyonnais, après trois saisons au club.

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