par La rédaction

OL : le 4-4-2 losange est-il mort ?

Depuis trois matches, l’Olympique Lyonnais piétine.

Que ce soit face à Bastia, à Saint-Etienne ou contre Reims, les Gones ont du mal à répondre aux équipes qui ont identifié leur talon d’Achille et défendent désormais à cinq derrière.

“Si les adversaires pensent avoir identifié notre point faible, ils n’ont qu’à tous jouer comme ça face à nous. Nous trouverons la parade”, avait lâché Alexandre Lacazette en début de semaine en conférence de presse. Le meilleur buteur de Ligue 1 ne croyait pas si bien dire. Depuis quelques matches, les Gones souffrent dans leur 4-4-2 losange face à des adversaires qui ont compris qu’avec un peu d’engagement et un 5-3-2 l’organisation d’Hubert Fournier volait en éclats. “On a plus de mal à développer notre football dans ces conditions. Cela nous bloque. Face à Reims, on est malgré tout parvenu à se réédapter et solutionner le problème. Même si on se sentait plutôt pas mal dans notre système, les équipes commencent à comprendre comment bien nous contrer”, confirme Christophe Jallet, moins en vue ces derniers temps.

Le retour du 4-3-3

Hier, le coach rhodanien a modifié pas mal de choses à la mi-temps, revenant notamment au très classique 4-3-3 lyonnais. “Désormais nous n’attendrons plus la pause pour nous repositionner mais, plus que le système, on joue trop bas, on recule trop vite, on laisse trop d’espaces dans lesquels nos adversaires s’engouffre”, glisse le coach de l’OL qui n’exclut pas que le 4-3-3 se démocratise à nouveau, au moins le temps que les meneurs de jeu (Gourcuff, Grenier) retrouvent la compétition : “Cela peut être une réponse. Face à Reims, c’est comme ça qu’on est parvenu à se reprendre.”

Des réglages à parfaire

Pour autant, et Hubert Fournier comme Christophe Jallet le soulignent, ce n’est pas qu’un problème de système de jeu. “C’est l’animation qu’on y met. Par moment, on ne travaille pas bien collectivement ensemble. Face à Reims, on a eu des attaquants qui pressent, des défenseurs qui reculent”, note l’entraîneur lyonnais. Le latéral droit poursuit : “Au delà du système de jeu, on a eu des problèmes au niveau de la technique et de la mobilité. A partir de là, vous pouvez mettre tous les systèmes que vous voulez, s’il n’y a pas ces ingrédients, c’est tout de suite plus compliqué pour nous.”

Des ailes en souffrance

L’autre gros problème du moment concerne d’ailleurs les latéraux rhodaniens, moins en vue actuellement : “J’attends plus dans le rapport offensif et dans le positionnement sur le terrain. Je les trouve un peu bas. En ce moment, on subit le rapport de force avec les adversaires. Pour bien attaquer, il faut bien récupérer le ballon. Face à Reims, ça n’a pas été bien fait”, analyse Fournier. Christophe Jallet a une explication : “Face à ces équipes à cinq derrière, dès qu’on reçoit le ballon, on a tout de suite quelqu’un qui sort sur nous. A nous d’analyser ce qu’on a bien ou mal fait. On se doit de faire mieux même si on est beaucoup moins libres offensivement et qu’on ne peut plus toucher 40 ballons dans le camp adverse. Maintenant le fait qu’il y a une vigilance accrue dans nos couloirs, ça doit aussi permettre de libérer du monde dans le coeur du jeu…”

A.C, à Tola Vologe

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