par nicolas.breton

OL : les + et les – de la défaite en finale de la Coupe de la Ligue face au PSG (1-2)

Menés 2-0 après un peu plus de 30 minutes de jeu et un doublé d’Edinson Cavani, l’Olympique Lyonnais n’est pas parvenu à inverser la tendance et s’est incliné 2-1 en finale de la Coupe de la Ligue.

Voici ce qu’il faut retenir du match des Olympiens.

Les « plus » :

-          Paradoxalement, et malgré un score de 2-0 à la pause, les Gones ont réalisé un meilleur match qu’à Gerland dans les intentions. Dominateurs dans le jeu et dans les intentions, la bande à Rémi Garde a obligé le PSG à jouer contre nature en contre-attaque. Un état d’esprit mal payé.

-          Dans l’entrejeu, Steed Malbranque et Arnold Mvuemba ont été très bons. Le premier a amené grinta et harcèlement avant de sortir rincé à 25 minutes du terme, le second de la clairvoyance et quelques sorties de balle élégantes.

-          Le but de soliste d’Alexandre Lacazette, son 21e de la saison. Inutile dans l’obtention d’un titre mais qui prouve que l’attaquant lyonnais est capable de marquer dans les grands matches. En espérant que Didier Deschamps ait ouvert bien grand ses yeux.

-          Comme à Gerland, Bafétimbi Gomis n’a pas tout réussi face au but. Comme lors du match de championnat, l’ancien Stéphanois a mis en difficulté Thiago Silva. Tout le monde ne peut pas se permettre de faire souffrir « le Monstre ».

Les « moins » :

-          L’information du soir, c’est que les Gones ne sont pas encore qualifiés pour la Ligue Europa. Il faudra s’assurer une place dans les cinq premiers de Ligue 1 pour être de l’aventure 2014-15.

-          L’OL confirme que la Coupe de la Ligue ne lui réussit pas. Pour la 4e fois de leur histoire après Metz, Bordeaux et Marseille, les Lyonnais échouent en finale.

-          Certes, il manque de rythme mais Mouhamadou Dabo est passé à côté de sa finale. Impliqué sur l’ouverture du score précoce des Parisiens (3e), le latéral droit a beaucoup souffert avant de céder sa place en début de deuxième période.

-          Plus généralement, c’est tout le flanc droit lyonnais – incluant Bisevac et Tolisso – qui est la rue sur le déboulé de Maxwell amenant le premier but francilien. Défensivement, les Rhodaniens étaient moins disciplinés que la semaine précédente et l’ont payé.

-          Décisif la semaine précédente à Gerland, Anthony Lopes n’était pas dans le même état de grâce au Stade de France. Surpris par un piqué de Maxwell sur l’ouverture du score, le Portugais a provoqué un penalty sur le second but. Certes, la décision arbitrale était très sévère mais avait-il besoin de sortir à la pêche aussi loin de ses buts ?

-          L’arbitrage à Lannoy. Comment accorder un penalty à Paris sur cette fameuse action alors que la « faute » était à l’extérieur de la surface de réparation ? Une preuve supplémentaire que l’arbitrage français ne méritait pas d’aller au Mondial.

Conclusion : Contrairement à la finale de 2012 où ils avaient quitté le Stade de France avec le regret de ne pas avoir joué, les Lyonnais ont fait preuve de beaucoup de cœur mais ce n’était pas suffisant pour faire tomber Paris. Il aurait fallu plus de rigueur défensive pour espérer soulever un trophée que les Gones n’ont gagné qu’une fois en 2001.

Alexandre CORBOZ, au Stade de France.

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Pour résumer

Menés 2-0 après un peu plus de 30 minutes de jeu et un doublé d’Edinson Cavani, l’Olympique Lyonnais n’est pas parvenu à inverser la tendance et s’est incliné 2-1 en finale de la Coupe de la Ligue.

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