OL : supporters, Ghezzal, naming… Aulas se chauffe avant le derby face à l'ASSE
A l’occasion d’une conférence de presse téléphonique pour évoquer les résultats financiers ce jeudi midi, Jean-Michel Aulas a balayé les dossiers chauds de l’Olympique Lyonnais.
Morceaux choisis.
Sur le derby
« On va être au plus haut niveau de motivation pour gagner ce match. On a besoin de le gagner pour revenir dans le haut du championnat et se rapprocher de notre objectif de podium. On a aussi besoin de le gagner pour repasser devant Saint-Etienne suite à ce match. La motivation est toute trouvée et je n’aurais pas besoin de leur parler puisque la grande majorité des joueurs sont issus du centre de formation et lyonnais de cœur. »
Le staff sous pression en cas de défaite dans le derby ?
« Je ne me pose pas cette question car je n’imagine pas qu’il puisse y avoir de défaite dimanche. On a suffisamment gagné contre Saint-Etienne au cours des 20 dernières années pour qu’on n’ait pas à se poser ce type de questions. »
Sur les supporters stéphanois
« Je trouve déplacé les remarques des groupes de supporters stéphanois. Le Préfet de police de la région Rhône-Alpes-Loire a accepté que 700 supporters soient reçus au Parc OL. Le fait que le premier groupe de supporters a cru bon de dénigrer le Parc OL et auraient voulu venir à plus nombreux, ce n’est pas justifié pour moi (…) Je ne comprends pas le refus de se déplacer des supporters stéphanois. Est-ce qu’ils ont peur de voir un stade magnifique et que ça les gêne dans l’application de ce que peut faire un club rival ? (…) Nous étions prêts à accueillir plus de supporters stéphanois au Parc OL mais j’ai cru comprendre que l’accompagnement de l’entrée de Lyon au stade était compliqué. A l’intérieur du stade, tout a été développé pour que ce soit très beau et qu’il soit dans un confort. Et non pas dans une « poubelle » comme l’ont dit les supporters stéphanois de manière abjecte. Après, quand il s’agit d’amener certains supporters référencés pour leur attitude non constructive, il faut beaucoup de force. Or, les forces d’accompagnement sont centrées sur les sites stratégiques du fait de l’état d’urgence. C’est en tout cas le message que m’a porté la Préfecture. A titre personnel, j’aurais préféré un stade plein avec 2500 supporters adverses. C’est ce qui se passera avec la Juventus de Turin.»
Sur les incidents de Séville
« C’est surtout pour essayer de faire en sorte que de telles agressions ne se reproduisent pas. L’origine de ces incidents est venue de la garde mobile espagnole qui a chargé sans raison. J’ai déposé une plainte à l’UEFA, qui est l’organisateur du match. On va attendre les conclusions pour savoir quelle action engagée (…) On a été pris au dépourvu. Je n’ai pas l’intitulé exact de l’incident mais il semble que ce soit dû un excès de zèle de la garde mobile espagnole. »
Sur l’éventuelle prolongation de Rachid Ghezzal
« Il faudrait le demander à Rachid. On a la volonté d’aboutir. J’ai personnellement rencontré Rachid, son frère et son agent. J’ai aussi échangé avec sa famille. On avance bien sur un très bon accord pour lui et pour l’Olympique Lyonnais. On a besoin de lui comme de nos meilleurs joueurs du centre de formation. J’espère qu’on pourra finaliser tout ça avant Noël (Rachid Ghezzal sera libre de signer dans le club de son choix à compter du 1 janvier 2017, NDLR).
Sur le naming du Parc OL
« On n’a jamais été aussi proche de signer (…) Le fait que nous n’ayons pas concrétisé le Naming jusqu’à présent, c’est dans l’intérêt de nos actionnaires et de tous les gens qui supportent l’OL. Nous avions, de toute façon, intérêt à signer après l’Euro. Entre l’Euro et aujourd’hui, il y a eu une signature au moins aussi importante avec l’arrivée probable et potentiel d’un investisseur chinois qui a dans ses bagages un certain nombre de candidats au Naming. Le fait de prendre son temps se traduit par une réévaluation du prix qu’on aurait pu signer plus tôt. On veut contrebalancer le fait que le stade Vélodrome ou d’autres enceintes de France aient accepté des tarifs en dessous du marché (…) On n’a pas d’épée de Damoclès sur la tête vu notre excédent d’exploitation record (52 M€). Prendre son temps va amener des résultats probants. Aujourd’hui, nous avons des candidats. Des candidats français à des valeurs en dessous de ce qu’on imagine être la valeur réelle. Et des candidats internationaux. Les choses se régleront très prochainement. Mon souhait est que le naming soit d’une société française et si possible dont le siège est à Lyon. J’attends au maximum pour ça (...) L'objectif est de conclure avant la fin de l'année pour en mesurer les retombées dès la fin de l'exercice en cours. »
