Les accusations portées dimanche soir par le président lyonnais Jean-Michel Aulas à l'encontre du portier de Saint-Étienne Stéphane Ruffier, qui lui aurait asséné un coup dans dos lors de la cohue à l'entrée des vestiaires qui a suivi le choc de la 13e journée entre les deux équipes, a presque éclipsé le résultat de la partie (victoire 2-1 des Gones).
Les accusations portées dimanche soir par le président lyonnais Jean-Michel Aulas à l'encontre du portier de Saint-Étienne Stéphane Ruffier, qui lui aurait asséné un coup dans dos lors de la cohue à l'entrée des vestiaires qui a suivi le choc de la 13e journée entre les deux équipes, a presque éclipsé le résultat de la partie (victoire 2-1 des Gones). Ce matin dans Aujourd'hui en France, le dernier rempart des Verts rejette en bloc les allégations de sa prétendue victime.
"Je l'ai repoussé. Je ne sais pas si je lui ai fait mal ou pas, mais il n'y avait pas de violence dans mon geste. Je l'ai fait de la même manière que 150 personnes se sont repoussées dans le couloir, parce qu'il y avait beaucoup de monde et que c'était chaud. Ses déclarations sont honteuses. Dire que je l'ai frappé dans le dos est inquiétant et grave. On croirait presque que je l'ai tabassé. (...) S'il y a des images, elles montreront la vérité. On en a vu certaines et on en attend d'autres. Je suis très tranquille, parce que ce que je dit est exactement ce qui s'est passé. On verra bien que les commentaires de Jean-Michel Aulas ne correspondent pas aux images. Je ne me permettrais pas de fracasser une personne de son âge, qui plus est le président d'un club comme l'OL. (...) Je ne crains pas du tout de sanction. Les images parleront. C'est un grand scandale de venir pleurer au Canal Football Club. Monsieur Aulas est un grand menteur dans cette histoire."
Également interrogé dans les colonnes du quotidien, le dirigeant lyonnais maintient sa version des faits, tout en affirmant ne pas vouloir porter l'affaire devant les instances.
"J'ai tenté de retenir Fabrice Grange qui voulait frapper notre médecin. Ruffier est arrivé et m'a projeté dans le mur. Je peux attester qu'il a une puissance musculaire incroyable. Je me suis fait mal au dos et je l'ai fait constater. (...) Je maintiens l'intégralité de ce que j'ai dit. C'est peut-être que je déclare qu'il m'avait porté un coup par derrière qui a gêné Ruffier. Il était probablement sur le côté ou derrière, en tout cas je ne l'ai pas vu arriver. Ça ne mérite pas d'aller plus loin."
On risque pourtant bien de reparler de l'affaire jeudi en commission de discipline...
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Le gardien stéphanois Stéphane Ruffier se défend d'avoir donné un coup au président lyonnais Jean-Michel Aulas dimanche après le derby.
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