Dijon FCO – OM (1-3) : un succès précieux, trois bémols quand même !

Si on peut évoquer le positif avec ce résultat arraché au mental et certaines prestations très solides (Kamara, Ocampos, Germain, Payet), on va quand même noter quelques bémols.

L'OM s'est quand même fait peur

Chanceux à la 9e minute quand l'arbitre Monsieur Brisard, a sanctionné Frédéric Sammaritano pour simulation plutôt que Bouna Sarr pour sa petite faute, l'OM avait tout pour vivre une bonne après-midi à Gaston Gérard. Encore plus après l'ouverture du score de Valère Germain sur un centre de Dimitri Payet (0-1, 37e). En face, Dijon n'était absolument pas dangereux... Jusqu'au but de Kwon (73e). Les Bourguignons ont ensuite bousculé les Marseillais et on ne voyait pas trop comment l'équipe olympienne pouvait inverser le cours du match. Comme souvent dans les derniers instants, c'est Lucas Ocampos qui a sauvé Marseille d'un but de renard mais le match aurait vraiment pu basculer dans l'autre sens...

L'infirmerie s'est remplie

Sur un dégagement, Steve Mandanda a été obligé de demander sa sortie. Victime d'un souci au quadriceps, le portier international a laissé sa place à Yohann Pelé. On ne connait bien évidemment pas la durée de l'indisponibilité de Mandanda mais sa présence à Leipzig jeudi prochain est fortement compromise... Tout comme celle d'Adil Rami, sorti sur blessure à la 81e. D'un seul coup, l'infirmerie – qui comptait déjà Florian Thauvin – s'est bien garnie. Et c'est le secteur défensif phocéen qui inquiète beaucoup à ce moment charnière de la saison.

Seulement 50% de réussite au penalty

Fait rarissime : l'Olympique de Marseille a obtenu deux penaltys (logiques) dans le temps additionnel. Dimitri Payet a frappé les deux. Le Réunionnais a vu son premier tir repoussé par Baptiste Reynet... Avant de prendre le portier adverse à contrepried. Il aura quand même fallu deux essais pour que l'OM ne se mette à l'abri.

Alexandre CORBOZ