OM : les 5 enseignements de la victoire face au FC Metz (3-1)

Voici ce qu'il faut retenir de la prestation olympienne.

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Un OM gêné comme jamais en première mi-temps...

Depuis le début de la saison, l'immense majorité des équipes en déplacement au Stade-Vélodrome ont passé la première mi-temps à courir derrière le ballon. Ce ne fut pas le cas du FC Metz. Très habiles pour faire tourner la balle et ainsi échapper au pressing de leurs adversaires, les hommes d'Albert Cartier ont dicté le rythme du premier acte et réussi à conserver la possession assez haut, empêchant l'OM d'attaquer en nombre. Le score de 1-0 à la pause était assez heureux.

... mais enfin réaliste

Paradoxalement, c'est alors qu'il a éprouvé toutes les peines du monde à déséquilibrer la défense lorraine que l'OM a retrouvé ce réalisme qui lui avait tant fait défaut en milieu de semaine sur la pelouse du FC Lorient. Le but de la tête d'André-Pierre Gignac a sanctionné ce qui constituait quasiment la première occasion franche de son équipe. Et voilà comment la formation olympienne, malmenée, est tout de même parvenue à prendre l'avantage.

L'OM oublie de revenir en seconde période

Dix-huit secondes. C'est le temps qu'il a fallu à Florent Malouda pour ramener son équipe à égalité à l'entame de la deuxième période. Un but inscrit au cœur d'une défense livrée à elle-même et spectatrice de l'action. Visiblement, certains joueurs de la formation entraînée par Marcelo Bielsa avaient oublié de regagner le terrain après la mi-temps. Une faute de concentration qui aurait pu coûter bien plus cher.

Marseille a de la marge

Le fait que les Phocéens aient réalisé une performance mi-figue mi-raisin est finalement assez rassurant. Même ballottés, Dimitri Payet et sa bande arrivent à s'imposer avec deux buts d'écart après avoir été rejoints au score. Preuve que l'équipe dirigée par Bielsa évolue un cran ou deux au-dessus de la plupart des autres formations de l'élite, y compris sur le plan physique. Ce n'est pas le cas du PSG à l'heure actuelle.

Mandanda le sauveur, Gignac is back

Cette fois, il n'est plus permis d'en douter : le grand Steve Mandanda est de retour. Le portier a sauvé son équipe à deux moments-clef, à la 39e et à la 67e minute. Passeur décisif, Dimitri Payet a offert un récital en matière d'ouvertures lumineuses et de toucher de balle. Enfin, André-Pierre Gignac, qui n'avait trouvé le chemin des filets qu'à une reprise ces six dernières journées, a rejoint Alexandre Lacazette en tête du classement des buteurs.

Thauvin et Dj Djédjé ne rassurent pas

Discret sur le plan offensif et auteur d'une faute grossière qui a mis son équipe en danger à la 66e minute, l'arrière droit marseillais Brice Djé Djédjé n'a pas réalisé une prestation très convaincante. Même constat pour Florian Thauvin. L'ailier montrait des signes d'amélioration ces derniers temps mais ce soir, il n'a fait la différence qu'une fois sur son côté et a parfois oublié le replacement défensif.

Pour résumer

Malgré un premier acte difficile, l'OM est venu à bout de Messins accrocheurs (3-1) ce dimanche en match en retard de la 17e journée de Ligue 1.

Rédacteur
nicolas.breton