OM : Christophe Galtier dit enfin toute la vérité sur l'affaire Gallardo (2000) !

Seize ans, il relate ce qu'il s'est vraiment passé.

Il y a seize ans, l'Olympique de Marseille était déjà dans la panade. A la lutte pour le maintien, les hommes de Bernard Casoni accueillirent le 7 avril 2000 l'AS Monaco, déjà assurée du titre. Dans une ambiance de feu sur le terrain comme dans les tribunes, les joueurs de la Principauté avaient rejoint les vestiaires sur le score de 2-1 en leur faveur. Mais au moment de revenir sur la pelouse pour la seconde période, plus de Marcelo Gallardo ! Le meneur de jeu argentin avait été expulsé par l'arbitre pour une bagarre. Réduits à dix, les Monégasques s'inclinèrent 2-4. Mais l'enquête qui suivit prouva que Gallardo était tombé dans un traquenard et s'était fait agresser par plusieurs membres du staff marseillais, le tout n'étant pas filmé car la caméra du couloir avait été étonnamment débranchée… Principal accusé, Christophe Galtier, qui était alors adjoint de Casoni, écopa d'une lourde suspension et surtout d'une étiquette qui lui colle à la peau.

“Il a fallu que je raconte non pas ma version des faits, mais les faits…”

Près de seize ans après, le technicien a accepté de revenir sur ce douloureux événement dans les colonnes de So Foot, jurant qu'il n'a rien fait ! “Je ne l’ai jamais frappé, jamais. S’il y a un gars qui a hyper protégé tout le monde pour éviter qu’il y ait des incidents, c’est moi. Marcelo est un très grand joueur, mais il pouvait faire péter les plombs à un adversaire. C’était un provocateur, il allait loin. Il crachait à la figure, il insultait tout le monde. Il pense que je l’ai frappé par derrière. Il y avait trois personnes à côté de lui à ce moment-là. Et dans ces trois-là, il y en a deux qui l’ont attrapé, il a fini en morceaux, mais moi, je ne l’ai jamais pris par les cheveux… Il faut se rappeler que l’OM, à ce moment-là, peut avoir match perdu, et si c’est le cas, on est relégués… Ceux qui l’ont fait sont allés voir le président. Mais ça s’est passé en interne. Les dirigeants avaient cinq jours pour sauver la vie du club. Aux différentes commissions, ils se sont contentés de déclarer que la sécurité était bien en place et que la caméra s’est débranchée par hasard. Il a donc fallu que je raconte non pas ma version des faits, mais les faits…”