Son mouvement d'humeur dimanche dernier lors de son remplacement à la 52e minute de Lens-OM (0-4) n'a échappé à personne : comme à chaque fois que son équipe a évolué en 3-3-3-1, Brice Dja Djédjé n'est pas apparu sous son meilleur jour.
Sa frustration était d'autant plus justifiée que, cette saison, l'Ivoirien a énormément progressé, devenant un atout majeur de l'OM, aussi bien en phase défensive qu'offensive. “Je fais une bonne saison, a-t-il reconnu sur le site officiel de son club. Je pense que c’est dû au travail que je fais tous les jours à l’entraînement mais aussi le travail invisible qui est la récupération et l’hygiène de vie, c’est très important… J’ai énormément progressé dans le jeu, les déplacements. Je suis plus serein même si je prends pas mal de risques, mais c’est le coach qui me le demande.”
“Je dois me canaliser, maîtriser mes émotion”
Il ne lui reste plus qu'à gommer certains défauts rédhibitoires au plus haut niveau et sur lesquels il a conscience qu'il doit travailler : “Sur certains matches, je manque un petit peu de maturité. J’ai toujours envie d’attaquer. Il faut plus réfléchir et rester calme. C’est ce manque de maturité que le coach me reproche mais je peux le gommer avec le temps. J’aimerais être une référence, mais cela passe par le travail. Je dois me canaliser, maîtriser mes émotion. J’ai tellement envie de bien faire qu’il m’arrive de faire n’importe quoi”. En ce sens, le “Clasico” du 5 avril face à la machine parisienne sera un véritable révélateur.La latéral ivoirien a énormément progressé sous la coupe de Marcelo Bielsa mais il reconnaît demeurer largement perfectible.
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