OM : La blague cruelle qui fait fureur autour du stade Vélodrome

Un rang indigne pour ce club qui plonge ses supporters dans le désarroi et...l'ironie.

Aujourd'hui, dans les colonnes du quotidien La Provence, un long article au titre on ne plus clair : Mal au coeur. Et le journaliste de revenir sur tout ce qui cloche cette saison, malgré un attrait évident du club olympien. "Le club marseillais apparaît aujourd'hui comme un monument en péril. Le football français a pourtant tellement besoin de lui... Il suffit de regarder en détails les diffusions TV pour s'apercevoir que depuis la nouvelle répartition des rencontres entre beIN Sports et Canal +, jamais (à l'exception des soirées de multiplex), l'écurie phocéenne n'a disputé un match de Ligue 1, un samedi soir à 20 h, créneau dans lequel sont pourtant casées cinq des dix affiches d'une journée de championnat. La chaîne cryptée est même allée jusqu'à programmer la réception de Guingamp (!) un dimanche à 21h (le 10 janvier, 0-0). C'est dire le pouvoir d'attractivité des Olympiens, quand bien même ils sont à la dérive. À l'extérieur, l'OM génère toujours autant de passion. Dans les tribunes du Moustoir, samedi, il y avait d'ailleurs au moins autant de maillots blancs frappés de l'écusson "Droit au But" que d'écharpes de couleur tango."

Seul souci, on le sait, les performances des joueurs de Michel au stade Vélodrome. Eux qui enchaînent les matches nuls, les défaites, et sont incapable de proposer du jeu. Aux abords de l'enceinte du Boulevard Michelet, une blague cruelle qui se fait de plus en plus entendre et qui, à elle-seule, résume bien l'état d'esprit des supporters. "Quand on voit l'OM jouer en ce moment, pas besoin de compter les moutons pour s'endormir, on a déjà les chèvres..." Seul joueur à échapper aux critiques, et à cette comparaison : Steve Mandanda. Le gardien de l'OM fut encore héroïque sur la pelouse du Moustoir samedi après-midi.

Pour résumer

Après son énième match nul, samedi sur le terrain de Lorient (1-1), l'Olympique de Marseille occupe la 10e place du classement de L1.

Rédacteur
Benjamin Danet