OM : les trois ratés du 4-4-2 de Michel contre Toulouse (1-1)

Ce changement de système tactique n'a pas porté ses fruits.

Fletcher peine à se situer

L'intérêt d'aligner deux attaquants, c'est qu'ils évoluent ensemble sur le front de l'attaque. Or, Steven Fletcher a eu tendance à décrocher pour ne pas marcher sur les plates-bandes de Michy Batshuayi. Mais dans ce cas, autant remettre un vrai meneur de jeu tels que Rémy Cabella ou Abdelaziz Barrada, plus à l'aise dans les combinaisons. L'autre intérêt d'aligner un attaquant supplémentaire est d'améliorer la finition de l'OM. De ce côté-là, Fletcher a fait un sur deux avec un raté à la 50e et un but à la 75e.

Des boulevards au milieu

Depuis le début de la saison, l'OM évolue avec trois éléments dans l'entrejeu. Les milieux excentrés (Rémy Cabella et Georges-Kevin Nkoudou) négligeant parfois le replacement défensif, le passage à deux hommes a ouvert d'énormes espaces à hauteur du rond central, ce qui a par exemple permis à Étienne Didot, dans un fauteuil, de lancer Wissam Ben Yedder pour l'ouverture du score. Même Lassana Diarra, obligé de défendre plus que d'accoutumée, a semblé gêné en première période avant de laisser sa place.

Cabella sous-exploité

Même s'il peut évoluer sur un côté, c'est dans l'axe que Rémy Cabella se sent le mieux. Lui-même l'avait répété en début de saison. Positionné dans le couloir droit, l'international tricolore a eu tendance à revenir dans l'axe, et c'est d'ailleurs de cette façon qu'il s'est montré le plus dangereux durant les 45 premières minutes. Avec pour conséquence fâcheuse de laisser au seul Javier Manquillo la tâché d'animer le couloir droit. Il faudra attendre l'entrée de Romain Alessandrini (63e) pour rééquilibrer les choses.

Pour résumer

L'entraîneur de l'OM Michel avait décidé d'aligner son équipe en 4-4-2 pour affronter Toulouse (1-1). Ce changement tactique n'a pas porté ses fruits.

Rédacteur
julien.demets