OM : l’excellente solution de Mourad Boudjellal pour relancer le club

Non, le salut de l’OM ne viendra pas de Mourad Boudjellal. Pas directement, en tout cas. Le président du RC Toulon, en rugby, a juste donné quelques pistes pour que le club phocéen retrouve les sommets qu’il affectionne. Selon lui, il va falloir qu’il s’ouvre bien plus que ce qu’il ne le fait actuellement... au niveau marketing.

Le problème de l’OM ne viendrait pas de MLD

« Dans ce club, il y a potentiel économique monstrueux. Aujourd'hui, il y a une gestion de bon père de famille. Dans ces conditions, vous êtes sûr de rester dans l'état où vous êtes. L’actionnaire, c'est une chose. Il y a aussi peut-être des ressources externes à trouver. C'est un schéma qu'il faut remettre en place. Pour moi, le premier qui arrivera à concurrencer le PSG aura gagné. Il faut donc prendre des risques, énonce-t-il dans La Provence. Il faut miser sur les produits à venir. Je ne sais pas si le problème, c'est l'actionnaire. Le problème, c'est la peur éprouvée par l'actionnaire et face à cette peur, il faut peut-être lui apporter de nouveaux arguments. Il faut la rassurer sur le potentiel du club et la remettre dans une démarche entrepreneuriale. Attention, cette politique-là ne signifie pas que l'actionnaire doit mettre davantage d'argent. »

« L’OM a un potentiel économique et marketing hors norme »

Quid de Vincent Labrune ? Là aussi, Boudjellal a la réponse. « Le président Labrune a des consignes qu'il applique à la perfection. On ne peut pas lui en vouloir, ce n'est pas son argent. Il a un seul objectif, c'est l'équilibre économique et il le tient. Là-dessus, on doit le féliciter. Mais il faut changer cette mentalité, poursuit-il. Son départ ne serait pas une bonne chose pour l'OM, car c'est quelqu'un à qui il faut lâcher la bride. Il faut le mettre dans un autre état d'esprit. Dans un autre contexte, il peut être très bon. On n'a pas fait suffisamment percevoir à Margarita Louis-Dreyfus le potentiel économique que pourrait développer son club. Il y a eu un discours uniforme sur les charges, mais pas un discours ambitieux sur les produits. Vous savez, il y a deux façons de gagner de l'argent : soit en gagner, soit faire des économies. Et là, à l'OM, c'est uniquement la seconde méthode qui prévaut. Or, ce club a un potentiel économique et marketing hors norme. Pas seulement en France, mais à travers le monde. C'est le seul à pouvoir concurrencer le PSG. »

Concernant un possible coup de main de sa part, le président du RCT a mettant assez clairement son veto. « Ma ville, c'est Toulon. Et puis, je ne connais pas bien l'économie du foot. De plus, ce n'est pas un monde qui m'attire », a-t-il conclu.