OM- Lille (1-2) : Incident du pétard, ce que risque l’OM

Le club risque gros.

À la 57e minute de la rencontre entre l'Olympique de Marseille et Lille (1-2) un pétard a explosé sur la pelouse, le long de la ligne de touche, ce qui a entraîné l'interruption du match pendant 38 minutes. Touché par le projectile, Jordan Amavi (24 ans) a évoqué l’incident en zone mixte. "Je l'ai reçu sur moi, dans le dos. Après, le pétard est tombé et il a explosé. L'arbitre a décidé d'arrêter le match, je lui ai demandé de continuer mais il n'a pas voulu. Si j'en veux aux supporters ? Qu'ils râlent et qu'ils nous crachent dessus parce qu'on n'est pas bons, c'est une chose. De recevoir ça, c'est autre chose… C'est dommage. (…) C'est le Vélodrome, on sait comment ça se passe", a expliqué le latéral gauche.

Juste après l'incident, Kevin Strootman, qui était à côté d’Amavi quand le pétard a explosé, a quant à lui lâché : «C'est comme jouer à l'extérieur», regrettant ainsi l'hostilité du public marseillais. Suite à cet incident et la longue interruption de la rencontre, l'OM sera bien évidemment sanctionné par la LFP.

Et l’on peut penser que le club phocéen s'expose à des sanctions très lourdes de la part de la LFP. E décembre 2016, Anthony Lopes, le gardien de l’OL avait été visé par deux explosifs à Metz, ce qui avait entraîné une ITT de trois jours. La rencontre avait été interrompue et les Messins avaient été sanctionnés par 3 points de pénalité donc un avec sursis. Sanction ramenée en appel à trois points de sursis. L'OM risque un match à huis clos et donc, une possible perte de points.

Mais c’est surtout le supporter qui a lancé le pétard qui peut s’inquiéter. Les deux supporters messins avaient été condamnés le 16 octobre dernier à six mois de prison avec sursis et six mois ferme, des sanctions assorties d’une interdiction de stade pendant cinq ans.

Laurent HESS