Montpellier HSC - OL (1-1) : pourquoi les Gones ne pouvaient pas espérer mieux

L'OL n’a ramené qu’un point de son déplacement à Montpellier (1-1). Sous une pluie diluvienne, les Gones ont montré que leurs problèmes ne sont pas réglés. 

Au cours des 20 premières minutes, les ballons touchés par Mariano Diaz pouvaient se compter sur les doigts d’une seule main. Difficilement touché par ses partenaires, l’attaquant de l’OL a mis le turbo par la suite, touchant la transversale de la tête (37e), avant d’inscrire son 16e but de la saison en L1 sur un centre au cordeau (58e). Il fait encore taire ses détracteurs par ce côté décisif.

Le bloc lyonnais souvent déséquilibré

L’ouverture du score signée Isaac Mbenza symbolise le mal lyonnais du jour : un bloc déséquilibré, régulièrement déchiré par les passes verticales du MHSC dans la profondeur. Si la pluie battante n’a pas aidé, le milieu de terrain des Gones a laissé trop d’espaces et n’a pas assez souvent colmaté. Heureusement, la technicité de ses attaquants (Depay, Traoré) a fait le reste.

Sans Fekir, il manque un patron de caractère

Face à la défense à 5 très compacte du MHSC, les Gones ont eu le monopole du ballon mais n’ont pas donné l’impression de pouvoir accélérer à bon escient. En ce sens, l’absence de Nabil Fekir s’est vue. Au-delà de l’absence d’un patron technique, celle d’un leader de caractère qui prend les bonnes décisions manque cruellement. Par exemple, avec 4 tirs cadrés, dur de faire mieux qu’un nul.

JP

Pour résumer

L'OL n’a ramené qu’un point de son déplacement à Montpellier. Sous une pluie diluvienne, les Gones ont montré que tous leurs problèmes ne sont pas réglés. 

Rédacteur
julien.perez