FC Nantes : pourquoi le 4-4-2 est une solution d'avenir

Expérience concluante.

Davantage de présence en attaque

Plus mauvaise attaque de Ligue 1 à égalité avec le FC Metz (25 buts) avant cette 33e journée, le FCN ne s'est pas subitement transformé en machine de guerre offensive. Mais en s'appuyant sur une attaque à deux têtes, elle qui ne jouait jusqu'alors qu'avec une seule pointe, la formation nantaise a montré, en première période, son visage le plus séduisant depuis le début de l'année.

Des joueurs mieux utilisés

Il y a le système et les joueurs qu'on y intègre. Ce sont en l'occurrence Johan Audel et Serge Gakpé qui formaient l'attaque des Canaris face aux coéquipiers de Steve Mandanda. Habituellement cantonnés à un rôle d'ailier, les deux hommes ont cette fois retrouvé une position plus en phase avec leur formation d'attaquants axiaux. Et tous deux ont livré leur meilleur match de la saison.

Veretout libéré

Cela faisait bien longtemps qu'on n'avait pas vu l'homme à tout faire de l'entrejeu nantais à un tel niveau. Peut-être qu'on en demandait trop à Jordan Veretout, seul joueur de l'effectif capable de créer du jeu mais fréquemment aligné à la récupération ou en milieu relayeur. Déchargé de ses tâches défensives, l'international Espoirs a peut-être trouvé son vrai poste, celui de numéro 10.

Une solidité préservée

L'avantage du milieu en losange est qu'il permet d'aligner deux attaquants, sans pour autant fragiliser la défense : trois joueurs au lieu de deux se chargent de la récupération. Résultat, Nantes a contenu les assauts de la meilleure attaque de L1. La seule perte se situe sur les côtés, mais avec des latéraux aussi offensifs qu'Issa Cissokho et Vincent Bessat, cela n'a rien de rédhibitoire.

Pour résumer

L'entraîneur nantais Michel Der Zakarian avait aligné son équipe en 4-4-2, avec un milieu en losange, face à l'OM (1-0). Expérience concluante.

Rédacteur
nicolas.breton