FC Nantes : les 4 satisfactions de Der Zakarian à Nice (0-0)

Histoire de voir le verre d’eau à moitié plein...

Le 4-2-3-1 solidifie l’équipe

L’attaque des Canaris est encore restée muette mais Michel Der Zakarian insiste toujours sur le fait d’être solide dans le coeur du jeu. Cela a été le cas, avec peu d’espaces laissés entre les lignes, sans pressing vraiment tout-terrain. L’équipe était en bloc, jamais vraiment coupée en deux, obligeant ainsi l’OGC Nice à jouer souvent de manière latérale, avant d’appuyer sur le champignon, de manière désordonnée avant la pause. Les lignes nantaises se sont alors distendues, permettant le but refusé pour hors-jeu à Carlos Eduardo (Issa Cissokho le couvrait). Mais, globalement, l’équilibre semble trouvé.

L’axe Hansen - Vizcarrondo solide au poste

Malgré le retour de la CAN de Papy Djilobodji, l'entraîneur du FC Nantes avait finalement opté pour la sécurité en alignant l’axe Kian Hansen - Oswaldo Vizcarrondo et bien lui en a pris. La paire a encore été solide et a fait ce qu’il fallait proprement pour couper les transmissions adverses (Hansen a excellé) et « calmer » les attaquants niçois (faute toutefois bête et dangereuse du Vénézuélien peu avant la pause). En seconde période, les deux hommes sauvaient les meubles en se jetant devant Pléa (67e), avant que MDZ décide de remplacer Hansen (touché ?) par Djilobodji (79e).

Agressivité et engagement bien présents

Michel Der Zakarian regrette parfois un manque d’agressivité de ses hommes, qui ont bien écouté ses conseils à l’Allianz Riviera. Parfois peut-être même un peu trop. Les Canaris ont en effet répondu présent dans le domaine de l’engagement, en n’hésitant pas à mettre le pied et à aller au contact. L’impact physique (Lucas Deaux très viril) a fait mal aux Niçois, qui n’ont jamais vraiment su se décrocher de leurs chiens de garde du jour. Quand ce fut le cas, ils sont tombés sur un Rémy Riou impeccable.

Adama Niane, début d’une longue série ?

Le problème Yacine Bammou n’est toujours pas résolu, le jeune attaquant nantais s’échinant encore à perdre son énergie faute d’être alerté dans des conditions idoines. La vraie bonne nouvelle fut l’entrée en jeu en fin de match d’Adama Niane, discret mais dont l’intégration dans une rencontre de ce calibre semble faire croire que Der Zakarian est enclin à l’ouverture de son groupe pour trouver des solutions offensives. Ce dimanche, et c’est un euphémisme, elles n’ont pas été légion (deux tirs cadré en 90 minutes).

JP