OM - Mercato : 5 bonnes raisons de parier sur Rudi Garcia la saison prochaine

L'Olympique de Marseille, où Michel ne devrait pas être conservé, en constitue un d'envergure !

A mesure que les contre-performances s'accumulent, il devient évident que Michel ne poursuivra pas sa mission à la tête de l'Olympique de Marseille au-delà de juin. L'entraîneur espagnol a beau invoquer les nombreuses blessures qui minent son équipe ou l'état dans lequel il a trouvé le groupe après le départ de Marcelo Bielsa, les limites de sa méthode sont criantes : le fonds de jeu est proche du néant, la défense faiblarde et l'attaque muette. Le Vélodrome se vide et il devient urgent pour Vincent Labrune de frapper un grand coup. Recruter Rudi Garcia en serait un. Voici cinq raisons de passer à l'action !

1. Garcia est désormais plus italien que français

Le président de l'OM l'a expliqué il y a quelques mois : il n'a aucune confiance dans les entraîneurs français. Ce qui constitue un frein sérieux à la venue de Rudi Garcia. Sauf que le natif de la région parisienne (autre obstacle !) vient de passer deux ans et demi en Italie. Il s'est totalement imprégné des préceptes du Calcio et même de la vie de l'autre côté des Alpes puisqu'il est désormais en couple avec une Italienne. Pour inciter Labrune à le choisir, Garcia pourrait promettre de faire les séances dans la langue de Dante. A condition que l'impayable Fabrice Olszewski revienne faire la traduction comme ça avait été le cas sous le mandat Marcelo Bielsa !

2. Avec lui, les joueurs ont le ballon et courent peu

On s'attaque là à un cliché du footballeur français : sa fainéantise. C'est d'ailleurs pour cela que Vincent Labrune préfère des techniciens étrangers, moins prompts à lâcher du lest au niveau de l'investissement. Sauf qu'à force de courir partout et tout le temps, l'OM de Bielsa avait fini par exploser lors de la deuxième partie de la saison passée. Avec Rudi Garcia, pas de risque que ça arrive. La Gazzetta dello Sport a calculé que sa Roma était l'équipe de Serie A qui courait le moins derrière Carpi. En moyenne, ses joueurs ne parcouraient que 9 kilomètres par match, soit 2 de moins que Bologne, champion en la matière. Peu de courses, donc, mais beaucoup de ballons puisque les "Giallorossi" avaient la 4e meilleure possession de balle. Du ballon et peu de sprints : parfait pour des joueurs français, non ?

3. Un bon point pour recruter Gervinho

Fâché que son mentor ait été viré, Gervinho aurait des envies d'ailleurs. Mediaset assure que l'OM aurait déjà pris contact avec l'Ivoirien pour le faire revenir en France. Savoir que Rudi Garcia prendrait place sur le banc à compter de juin aiderait certainement l'attaquant à se décider, lui qui a travaillé sous ses ordres au Mans, à Lille et donc à la Roma.

4. Parce qu'il porte chance à l'OM

Avec Le Mans puis Lille, Rudi Garcia a affronté l'OM à quatorze reprises pour quatre petites victoires, trois nuls et sept défaites. Un seul de ses succès a vraiment fait mal aux Phocéens, celui au Vélodrome au printemps 2011 grâce à un but sensationnel d'Eden Hazard. Un tournant dans la course au titre que finit par s'adjuger le LOSC. Sinon, quasiment que des bons souvenirs pour Marseille : l'extraordinaire 5-4 dans le Trophée des Champions 2011, le 1-0 signé Brandao à Montpellier l'année du titre, le 2-1 en Coupe de la Ligue cette même saison, le succès 3-1 au Stadium lors de la suivante...

5. Parce qu'il sait "replacer l'église au centre du village"

Lors de sa première saison à la Roma, en 2013/14, Garcia avait établi un record en Serie A : dix victoires pour commencer le championnat. Dont une contre l'ennemi "laziale". Au terme de ce derby victorieux, il avait beaucoup faire rire les Italiens en sortant une expression inconnue de l'autre côté des Alpes : "On a remis l'église au centre du village". Or, dans le village L1, les supporters marseillais ont tendance à croire que leur OM est l'église et ils ne supportent pas que le gratte-ciel parisien ait pris sa place. Replacer l'Olympique de Marseille au sommet du football français, voilà un challenge à la hauteur des ambitions du compétition Garcia !

Pour résumer

L'ancien Lillois est libre depuis son limogeage à Rome, il pourrait prendre la relève de Michel en 2016-17.

Rédacteur
Raphaël Nouet