par julien.perez

PSG : 5 bonnes raisons de croire à l’exploit à City

S’il n’a plus que 22% de chances de se qualifier face à Manchester City, le PSG dispose encore d’atouts non négligeables pour atteindre le dernier carré de la Ligue des champions.

S’il n’a plus que 22% de chances de se qualifier face à Manchester City, le PSG dispose encore d’atouts non négligeables pour atteindre le dernier carré de la Ligue des champions. Au moins cinq.

Ibrahimovic remonté comme un coucou

Buteur opportuniste au match aller au Parc des Princes (2-2), Zlatan Ibrahimovic a néanmoins laissé un goût d’inachevé au coup de sifflet final puisqu’il a raté un penalty et qu’il a vu une tête échouer sur la barre transversale. Globalement décevant, surtout avec la saison qu’il réalise (39 buts en 42 matchs), l’attaquant suédois doit retrouver ses standards habituels. Mais semble en être déjà conscient. « Je vais tout faire, tout ce qui est en mon pouvoir, tous les sacrifices possibles, pour remporter la Ligue des champions », a-t-il glissé sur le site de l’UEFA.

Les clubs anglais ne font plus peur

La tendance est équilibrée au niveau des statistiques. Si le PSG ne s’est jamais qualifié en Coupe d’Europe lors des sept fois où il a concédé un résultat aussi défavorable au Parc des Princes au match aller (nul 2-2 ou défaite), nous avons envie de rester positifs et de retenir que le club de la capitale est aussi invaincu depuis 5 matchs contre des équipes anglaises : 4 contre Chelsea, 1 face à Manchester City. Sa dernière défaite contre une équipe britannique remonte même à 2014, à Stamford Bridge contre les Blues (2-0). Cela semble bien loin aujourd'hui.

Otamendi « se fait éliminer comme un gamin »

Le constat avait été établi avant le match aller, il vaut aussi pour le retour. Le PSG doit profiter des faiblesses de Manchester City en défense centrale, encore amputée de Vincent Kompany à l’Etihad Stadium. A ce titre, la paire Otamendi-Mangala est « bien plus vulnérable », relève dans le quotidien Aujourd’hui en France Jean-Luc Arribart, consultant pour Canal+ sur la Premier League, qui détaille : « Mangala est un vrai stoppeur, il aime frotter, marquer un costaud, mais il a des sautes de concentration. Tout comme Otamendi, qui joue plus dans l'anticipation, cherche à couper les liaisons mais se jette parfois et se fait éliminer comme un gamin. »

Le même arbitre que contre Chelsea

La raison est plus anecdotique qu’autre chose mais les plus superstitieux y trouveront leur compte. Carlos Velasco Carballo, arbitre international espagnol, qui officie en Ligue des champions depuis la saison 2008-2009 et a arbitré lors de l’Euro 2012 et du Mondial 2014, reste un excellent souvenir pour les hommes de Laurent Blanc qui l’ont croisé pour la première fois lors du match aller contre Chelsea, en 8es de finale (2-1, le 16 février). A noter toutefois qu’il avait également arbitré une victoire de Manchester City contre le CSKA Moscou en 2013 (5-2).

City, moins bonne défense des quarts de finaliste

Le constat sur la défense mancunienne édicté plus haut par Jean-LucArribart se confirme dans les chiffres... à l'Etihad Stadium, où les Citizens se sont en effet inclinés à six reprises à domicile depuis le début de la saison (une fois en Ligue des champions face à la Juventus et cinq fois en championnat).  Sur la scène européenne, c’est même la moins bonne défense des équipes encore en course au stade des quarts de finale. Le PSG n’a par exemple concédé que 5 buts (meilleure défense avec le Real Madrid et l’Atlético Madrid).

Julien Perez

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Pour résumer

S’il n’a plus que 22% de chances d'effacer Manchester City, le PSG dispose encore d’atouts pour atteindre le dernier carré de la Ligue des champions.

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