PSG : Ancelotti, Ibrahimovic, son avenir... Leonardo a des choses à dire

On ne l'avait plus entendu depuis l'affaire du coup d'épaule asséné à l'arbitre M. Castro à l'issue de la rencontre PSG-Valenciennes (1-1) il y a deux semaines. Le directeur sportif parisien Leonardo est sorti de son silence après la victoire du club de la capitale face à Brest (3-1) samedi soir pour évoquer les sujets importants de l'actualité parisienne en cette fin de saison.

La priorité ? Garder Ancelotti

Les célébrations du titre de champion à peine achevées, le PSG va devoir se pencher sur le cas de son entraineur Carlo Ancelotti. Courtisé par le Real Madrid, le technicien italien n'a pas toujours pas précisé s'il restait ou non dans la capitale.

"Sincèrement, on ne sait pas. On va parler dimanche avec Carlo, il a toujours un contrat chez nous, rappelle Leonardo. On a déjà parlé avec Carlo, mais on n'est pas entré dans les détails. Maintenant, c'est le moment de parler. On a toujours pensé garder Carlo. On cherche une base, une continuité. La priorité, c'est de continuer avec lui, c'est certain. Il a créé quelque chose. Pour l'instant, c'est du 50/50."

Pour autant, le Brésilien assure que le PSG se relèverait d'un départ de son coach.

"L'inquiétude, c'est si le Qatar s'en va. Il n'y aurait plus d'argent. Si quelqu'un s'en va, c'est gênant, mais ce n'est pas la fin du projet."

Ibrahimovic et Thiago Silva restent "à 100 %"

Quid de l'avenir de certains joueurs, notamment Thiago Silva, qu'on dit courtisé par le FC Barcelone, ou Zlatan Ibrahimovic, dont rêve la Juventus ?

"Thiago Silva, c'est impossible qu'il parte, coupe Leonardo. Même si ça change sur le banc. C'est impossible, il ne va pas partir, c'est sûr. Ibra ? Il reste à 100%."

"Impossible" qu'il quitte le PSG

Dernier chapitre abordé, celui concernant son propre avenir. Des rumeurs évoquent depuis quelques mois la volonté de celui qui entraînait l'Inter jusqu'en juillet 2011 de retourner en Italie. Mais Leo l'assure, son futur s'écrira en France.

"Si le Real ou Barcelone venaient me voir aujourd'hui, je refuserais, je resterais ici. Il y a un challenge qu'il n'y a pas dans les autres équipes. (...) C’est impossible que je me sépare du PSG, ce club est en moi. Le défi, j’y pense 24 heures sur 24. Quand le Qatar a acheté le club, c’est moi qu’il a choisi. Aujourd’hui, j’ai envie de faire des choses ici. Après, si je suis viré, je suis viré…"

Ces derniers jours, il se murmurait qu'une lourde suspension de l'ancien milieu gauche dans l'affaire Castro pourrait convaincre ses dirigeants de lui indiquer le chemin de la sortie...

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