PSG : les 4 cache-misère de la piètre performance à Dijon (3-1)

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Thiago Silva en sauveur

Où serait le PSG sans lui ? Son but, qui place enfin son équipe sur la voie du succès, n'est que la cerise sur le gâteau d'une nouvelle prestation de haut niveau. Infranchissable sur le plan défensif, avec un nombre incalculable de duels remportés, l'international brésilien joue en outre son rôle de leader à fond, cherchant sans cesse à réveiller des coéquipiers comme anesthésiés. En ce début d'année 2017, Thiago Silva est le socle sur lequel repose le fragile édifice parisien.

Matuidi colmate les brèches

Décevant contre Monaco dimanche dernier, le milieu relayeur du PSG s'est rattrapé ce soir. Non que Matuidi se soit montré décisif. Mais au moins a-t-il toujours le mérite de se battre, même lorsque ses partenaires donnent l'impression de jouer au ralenti. Ses prises de balle vers l'avant font du bien à une équipe trop statique. Mais on retiendra surtout son excellent retour sur Loris Diony en deuxième période, alors que celui-ci allait se présenter seul face à Alphonse Aréola.

Draxler, déjà l'homme à tout faire

L'absence de Marco Verratti ne fait que renforcer ce constat : le PSG est déjà dépendant de sa recrue, arrivée il y a un mois. Une fois de plus, Julian Draxler a éclairé le jeu de ses contrôles lumineux et de son sens du collectif. Son une-deux avec Hatem Ben Arfa sur le troisième but est un régal. Mais n'est-pas inquiétant de voir ses coéquipiers s'en remettre à lui si tôt ? L'omniprésence de l'international allemand trahit aussi le manque d'idées dans le jeu parisien.

Ben Arfa pointe son nez

Et si le numéro 21 du PSG, cantonné à un rôle de remplaçant durant toute la première moitié du championnat, prenait enfin son envol ? Il faudra attendre un peu avant d'en avoir la certitude mais à l'évidence, Ben Arfa est en train de prendre du galon. Très bon mercredi à Rennes en Coupe de France, l'international tricolore, entré en jeu à la place de Lucas (67e), a apporté technique et vivacité. À l'heure actuelle, son apport est supérieur à celui du Brésilien.

Sylvain Opair