PSG : les 4 fiascos face à Manchester City (1-0)

Une faillite tactique, mentale, technique, individuelle.

Le PSG a oublié d'attaquer

Les joueurs parisiens ont-ils compris la règle du but à l'extérieur ? Tenus en échec au match aller à domicile, il leur fallait de toute façon inscrire un but ce soir pour se qualifier. On s'attendait donc à un PSG offensif dès les premières minutes. Au lieu de quoi, Thiago Silva et sa bande ont passé leur match à "gérer" leur élimination en jouant vers l'arrière. C'est simple, ils n'ont pas eu la moindre occasion franche ! Difficile de savoir s'il s'agit d'un blocage mental ou d'un mauvais choix tactique dans l'approche du match mais Paris a été éliminé sans même combattre.

Un incroyable déchet technique

L'élimination du PSG est avant tout la conséquence d'une faillite technique. On n'ose compter le nombre de ballons perdus, de contrôles trop longs ou de passes en touche sur l'ensemble des deux matches. Il est difficile d'expliquer les maladresses de certains joueurs pourtant pas "manchots", tels qu'Adrien Rabiot, Angel Di Maria, Maxwell, Thiago Motta ou Serge Aurier. A se demander si, à force de jouer à l'économie chaque weekend en Ligue 1, le PSG n'a pas oublié comment hausser le rythme. Paris a proposé la même chose face à City que face à Angers...

Les choix de Laurent Blanc n'ont pas payé

Le match aller aurait pourtant dû lui servir de leçon. Mais non, l'entraîneur du PSG a de nouveau accordé sa confiance à Serge Aurier, l'homme qui l'a insulté sur Periscope et qui avait coûté un but à son équipe au match aller. Aligné dans l'axe, l'international ivoirien a livré une prestation cauchemardesque, semant la panique dans sa propre défense sur chaque ballon touché. Le 3-5-2 aligné au coup d'envoi par l'ancien sélectionneur de l'équipe de France était en fait un 5-3-2, avec une utilisation minime des couloirs. Sans intérêt, sachant que le PSG devait marquer...

Les individualités n'ont jamais existé

Que certaines individualités passent à côté du match aller, cela peut arriver. Mais les grands joueurs sont ceux qui ne ratent jamais deux matches de suite. Or, s'il n'a pas manqué d'occasions comme au match aller, Zlatan Ibrahimovic n'a jamais pesé sur le jeu à l'Etihad Stadium. Di Maria est passé au travers des deux matches, lui qui avait été recruté pour permettre au club de la capitale de franchir un cap en C1. Edinson Cavani ne sert à rien. Ce soir, les joueurs ne peuvent s'en prendre qu'à eux. C'est la fin d'un cycle au PSG. Il faut tourner la page de la génération Zlatan.

Julien Demets