PSG : les + et les - du match contre Toulouse (3-1)

Offensifs et séduisants, les hommes de Carlo Ancelotti se sont procurés beaucoup d'occasions et ont fini par creuser l'écart grâce à Javier Pastore (48e) et Ezequiel Lavezzi (66e).

Les points positifs :

- Paris a souvent gagné cette saison, mais pas toujours en y mettant la manière. Cette fois, les coéquipiers d'Ezequiel Lavezzi n'ont cessé de jouer vers l'avant, collectivement, et de se créer des occasions. Le score aurait même pu être plus large si Mamadou Sakho, à bout portant, n'avait pas expédié sa tête sur le poteau (39e). Le PSG aurait-il enfin trouvé un fond de jeu ?

- Enseignement important : Paris peut donc marquer des buts et gagner sans Ibrahimovic. On en doutait encore.

- Très bon match de Javier Pastore, auteur de quelques ouvertures lumineuses et d'un but. Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de saluer la prestation de l'international argentin, dont le dernier but remontait au match de championnat contre... Toulouse.

- Compatriote de Pastore, Ezequiel Lavezzi est l'autre homme du match. L'ancien Napolitain a soigné ses stats avec un but et une passe décisive. Quant à Gameiro, sorti blessé à la pause, il aura encore justifié son statut de "supersub" en ouvrant la marque.

- Superbe entrée en jeu de Jérémy Ménez, passeur sur les deux derniers buts de son équipe.

- Nenê, venu sur la pelouse à la pause, a eu droit aux adieux qu'il méritait de la part d'un public à qui il avait à lui seul redonné le sourire en 2010, après plusieurs années noires durant lesquelles le PSG jouait le maintien. Un beau moment.

Les points négatifs : 

- Grégory Van der Wiel saute à peine sur la tête de Tabanou qui permet au TFC d'égaliser. Une ombre de plus au tableau de l'international néerlandais depuis son arrivée à Paris.

- La minute de silence en mémoire de Nick Broad n'a pas été respectée par quelques individus en train de hurler. Heureusement, le public du Parc a réagi en applaudissant et scandant le nom de l'ancien assistant de Carlo Ancelotti.

Bilan : davantage que la victoire, c'est l'impression collective laissée par le PSG qui restera la grande satisfaction de cette soirée. Après le vide sidéral proposé contre Bordeaux en première mi-temps (dans un contexte certes particulier suite au décès de Nick Broad), le PSG a retrouvé son visage conquérant du mois de décembre. La question qui fâche : Paris ne jouerait-il pas mieux lorsque Ibra n'est pas là pour phagocyter son jeu offensif ?

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Pour résumer

Points positifs et négatifs du seizième de finale de Coupe de France entre le PSG et Toulouse (3-1).

Rédacteur
nicolas.breton