PSG : pourquoi Blanc ne sera pas viré tout de suite

Vendredi, l'AFP a été jusqu'à affirmer que l'état-major parisien prévoyait de licencier l'entraîneur après deux défaites d'affilée. Et plus généralement, le surnom de "Passera Pas L'hiver" a déjà été attribué cent fois à l'ancien stoppeur, favori des lecteurs de L'Équipe au titre de... premier coach limogé de la saison !

Virer Blanc, d'accord, mais le remplacer par qui ?

Bref, c'est presque devenu un jeu de creuser la tombe du "président". Il y a pourtant une raison toute simple pour laquelle celui-ci devrait bénéficier d'un minimum de patience de la part de ses dirigeants : par qui pourraient-ils bien le remplacer ? Les médias se sont suffisamment gaussés du fait que l'ancien champion du monde soit le dernier choix du PSG à la succession de Carlo Ancelotti pour ne pas agiter avec un brin de malhonnêteté la rumeur d'un remplacement précoce.

Les entraîneurs qui n'étaient pas libres (Capello), ou pas disposés à rejoindre Paris cet été (Villas-Boas, Laudrup), ne le seront pas davantage en cours de saison. Seul Guus Hiddink, parmi les coaches approchés en juin, a depuis quitté ses fonctions. Mais le Néerlandais ne constituait pas non plus un premier choix. De même, lorsque l'AFP affirme que le PSG lorgne encore Arsène Wenger, on se demande avec quels arguments il parviendrait à convaincre l'Alsacien de quitter Arsenal en milieu de championnat, alors même que celui-ci a refusé de le faire au mois de mai.

L'été prochain, en revanche...

Blanc était le dernier (ou l'un des derniers) sur la liste lorsqu'il a été nommé sur le banc parisien. Cela lui offre au moins cet avantage : ses dirigeants, faute d'alternative, lui laisseront un peu de temps - à moins qu'un Mourinho ou un Guardiola ne soit limogé en début d'exercice, ce qui semble difficile à croire.

Pour la saison prochaine, en revanche, prolonger son mandat sera une tout autre paire de manche pour le "président"...

JD

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