PSG : Verratti avoue avoir menti à Emery contre l'OM

 

Il est rare qu'un joueur prenne ainsi la parole pour mettre les choses au point. Alors que certains médias nationaux évoquaient la semaine dernière des tensions entre Unai Emery et Marco Verratti, sorti agacé contre l'OM il y a huit jours (0-0), le milieu de terrain du PSG prend la parole ce lundi sur le site Goal pour donner sa version des faits.

Verratti était bien touché contre l'OM

Insistant à plusieurs reprises sur son soutien total à l'entraîneur espagnol ("J'ai toujours eu de bonnes relations avec mes entraîneurs et c'est le cas avec Unai Emery"), Verratti reconnaît avoir menti sur son état physique au moment de quitter le terrain, tant il avait soif de disputer ce Classique jusqu'à son terme.

"Quand je suis sorti, j'ai mis la main devant la bouche pour dire : 'Coach, je pouvais continuer, je me sentais bien encore.' Le coach me répond alors qu'il sentait que ça allait moins bien. Ensuite j'enlève ma main et je dis : 'Il dit que je suis mal.' Sur le coup, j'explique juste que ce n'est pas le cas, que je n'ai pas mal. En réalité, il avait raison. Parfois, même à l'entraînement, je ne dis pas que j'ai des douleurs pour pouvoir continuer à jouer. Parce que je veux jouer simplement. Rien de plus."

Verratti voit un "mauvais début de saison" du PSG

Par ailleurs, Verratti dresse un bilan étonnamment sombre du début de saison du PSG, qu'il n'hésite pas à qualifier de "mauvais". Même si le club de la capitale n'affiche pas la même domination que l'an passé, sa deuxième place en championnat montre que, malgré tout, les choses ne vont pas si mal...

"Quand les résultats ne sont pas là, on commence à trouver des problèmes à l'équipe... Tout le monde respecte le coach, on l'a déjà assez montré je pense. Unai Emery travaille beaucoup et ce n'est pas de sa faute si on fait un mauvais début de saison. Ce sont nous, les joueurs, qui sommes sur le terrain. On doit prendre nos responsabilités ! Il y a des matches que l'on n'a pas gagnés car on n'était pas concentrés à 100%. Et pour gagner on doit être à 110%."

Une consigne qu'il faudra mettre en application mardi lors du match crucial de Ligue des champions sur le terrain du FC Bâle.

Sylvain Opair