S’il fait partie de ces gens du football qui feront toujours causer en mal, il faut reconnaître une chose, parmi d’autres, à Leonardo : avoir mis le Paris Saint-Germain sur la piste de Marco Verratti.
Depuis qu’il a posé ses bagages à Paris, le milieu de terrain italien est excellent même s’il sait jouer avec les nerfs de ses entraîneurs. En France, Carlo Ancelotti et Laurent Blanc connaissent cela. Que les deux techniciens se rassurent. Jeune, prometteur et parfois un peu trop fougueux, Verratti a toujours été comme cela. « Il a toujours fait preuve d’un culot incroyable, raconte son entraîneur à Pescara en 2010-2011 Eusebio Di Francesco dans les colonnes du Parisien. Là-bas ou à Paris, c’est comme s’il jouait à chaque fois devant sa maison. Il a toujours tenté des dribbles devant sa surface de réparation. Ce n’est pas nouveau. Et quand je le revois faire ces gestes au Parc des Princes, cela me donne le sourire. Je me dis qu’il n’a pas changé ».
Selon son ancien coach, Verratti, aussi talentueux soit-il, n’aurait donc pas pris de plomb dans la cervelle dans ce secteur de jeu. Zdenek Zeman, son ancien mentor à Pescara, adore le joueur mais reconnaît qu’il ne faisait pas toujours preuve de consistance quand il était sous ses ordres. « Je le trouvais très fort mais pas exceptionnel, poursuit-il. Honnêtement, je n’imaginais pas qu’il allait être sélectionné en équipe nationale aussi vite. Avec moi, au début, il se la coulait douce, il faisait juste le minimum et faisait partie des derniers lors des tests physiques. Mais il n’a pas lâché ». Oui, s'accrocher fait partie de ses nombreuses qualités.
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Depuis qu’il a posé ses bagages au PSG, Marco Verratti est excellent mais cela n'a pas toujours été le cas en Italie...
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