Aujourd’hui en Ligue 2 avec son RC Lens, Gervais Martel n’a pas pris part à l’exode massif des dirigeants d’élite du football français vers le nouveau syndicat « Première Ligue », impulsé par ses amis Bernard Caïazzo et Jean-Michel Aulas, préférant rester à l’UCPF.
Alors que les deux clans sont en guerre, l’UCPF contestant la décision du conseil d’administration de la LFP de nommer la « Première Ligue » comme syndicat représentatif, Gervais Martel a donné son avis dans la Voix des Sports sur la crise qui écharpe les dirigeants du football français.
« J’étais présent à la réunion de l’UCPF jeudi dernier. Mais quand on parle de compromis, je me dis que c’est une vaste rigolade. S’il y a eu la création d’un syndicat c’est qu’il y a d’autres réflexions derrière. (…) Pour moi, ça va se terminer aux tribunaux. On est partis dans une bagarre qui n’a aucun sens, sauf s’il y a une autre idée derrière comme une L1 à seize clubs. Aujourd’hui, les droits télés de la L2, c’est 70 millions d’euros. Si ce chiffre est divisé par vingt, le nombre de clubs en L1, ça veut dire que les grands clubs se battent pour 3,5 millions de plus par an. Ce n’est pas avec cette somme que tu vas gagner la Ligue Europa. C’est du jamais vu ! », calcule rapidement le dirigeant.
Aujourd’hui en L2, Gervais Martel n’a pas pris part à l’exode massif des dirigeants d’élite du football français vers le nouveau syndicat Première Ligue.
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