Stade de Reims : les + et les - de la défaite à Monaco (3-2)

L'équipe champenoise est pourtant passée tout près d'un exploit qui n'aurait pas été immérité au vu de leur prestation.

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- Si l'on excepte leur entame de match, les hommes d'Hubert Fournier ont tenu la dragée haute à l'un des deux favoris du championnat de France. Peu d'équipes ont produit autant de jeu sur la pelouse de Louis-II.

- Revenir au score par deux fois témoigne d'un excellent état d'esprit. Reims n'a plus rien à perdre dans ce championnat et cela se sent : les Champenois jouent libérés !

- Quel buteur, ce Prince Oniangue ! Le milieu de terrain a inscrit ses 6 et 7e buts de la saison. Et pour une fois, le premier ne fait pas suite à un coup de pied arrêté : l'ancien Tourangeau passe en revue la défense centrale monégasque d'un joli geste technique. À noter également la superbe défense de Franck Signorino tout au long du match. Grzegorz Krychowiak a également livré une belle prestation. Odaïr Fortes a connu beaucoup de déchet technique mais aussi créé des brèches. Au final, son match est plutôt positif.

- Le retour en tant que titulaire de Florent Ghisolfi, quasiment un an après sa blessure, constitue en soi une bonne nouvelle. Le milieu de terrain a rendu une copie propre.

- Superbe attitude d'Aïssa Mandi qui, après son expulsion méritée, ne conteste pas, sert la main de l'arbitre et demande des nouvelles de sa victime Layvin Kurzawa. C'est assez rare pour être signalé.

Points négatifs :

- Les coéquipiers de Mickaël Tacalfred sont très mal entrés dans la partie. Laissant beaucoup d'espaces à leur adversaire, courant après le ballon, ils ont logiquement encaissé un premier but très rapide.

- Même à dix, quel dommage de ne pas être capable de défendre dix secondes de plus ! James Rodriguez puis Layvin Kurzawa sont étrangement seuls au moment de frapper au but sur l'action qui mène à l'égalisation.

- Les choix d'Hubert Fournier prêtent à discussion. Le technicien avait modifié son schéma de jeu habituel afin de densifier son entrejeu. Résultat, Reims a commencé très bas et encaissé un but qui rendait caduc, au bout de sept minutes seulement, ce système plus défensif. De même, l'entrée tardive de Floyd Ayité soulève quelques interrogations, ce-dernier ayant mis l'ASM au supplice lors du match aller.

- Le doublé d'Oniangue ne souligne que davantage les difficultés des attaquants rémois cette saison. Gaëtan Courtet, le titulaire du soir, n'a pas été plus adroit que Gaëtan Charbonnier ou Eliran Atar les semaines précédentes.

Bilan : Reims peut nourrir d'énormes regrets après cette prestation convaincante, réduite à néant par un but cruel. Au moins la formation champenoise a-t-elle à nouveau donné une bonne image d'elle.

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Pour résumer

Sur le papier, la défaite de Reims à Monaco (3-2) ce vendredi soir dans le cadre de la 26e journée de Ligue 1 n'a rien d'étonnant.

Rédacteur
nicolas.breton