ASSE : 8 bonnes raisons de croire aux Verts de Galtier

Voici huit raisons de croire en une bonne saison des Verts.

Après s’être qualifiée pour la phase de poules en éliminant l’AEK Athènes et le Beitar Jérusalem, l’ASSE a démarré son parcours européen par deux nuls arrachés dans le temps additionnel à Mayence (1-1) et contre Anderlecht (1-1). Mais ses deux victoires contre Qabala (1-0, 2-1) la placent en ballottage favorable pour atteindre les 16es de finale. Avec trois points d’avance sur Mayence, les Verts auront une première balle de match dès l’avant-dernière journée, puis une deuxième en cas de résultat défavorable face aux Allemands, lors de l’ultime rencontre, à Anderlecht.

Dans la course en championnat

L’ASSE ne pointe qu’à la 9e place de la L1 après douze journées. Avec quatre victoires, six nuls et deux défaites, elle compte dix-huit points, soit quatre de moins que la saison dernière. Mais les Verts ne sont qu’à trois longueurs du 4e, Guingamp. Derrière le trio Nice-Monaco-Paris, qui semble déjà difficile à aller chercher, le coup est jouable. Surtout que les principaux concurrents dans la lutte pour l’Europe, que ce soit Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes ou Lille, n’ont pas fait forte impression jusque-là.

Un super état d’esprit

Depuis le début de la saison, les Verts ont eu beaucoup de blessés, ce qui les a pénalisés, et leur parcours a été marqué par de nombreux résultats obtenus en toute fin de rencontres, voire même dans les arrêts de jeu. Solidaire, cette équipe a montré qu’elle avait de vraies ressources mentales, qu’elle ne lâchait jamais rien. “J’ai un groupe extraordinaire”, avait dit Christophe Galtier après le match nul ramené de Nantes (0-0) à dix contre onze suite à l’expulsion de Kévin Malcuit et après que trois titulaires aient quitté le pré sur blessure au bout d’une demi-heure. Cela s’est encore vérifié à Metz (0-0), lors de la dernière journée, où l’équipe a fait bloc après le rouge précoce d’Oussama Tannane.

Une défense toujours aussi solide

L’ASSE n’a encaissé que quatre buts en huit matches de Ligue Europa et dix en douze journées de championnat. Troisième meilleure défense de L1 derrière Paris et Nice, la formation de Galtier est toujours aussi imperméable et difficile à jouer. Sa marque de fabrique n°1 depuis plusieurs années.

En progrès dans le jeu

A l’issue du match nul contre Monaco (1-1), Loïc Perrin avait déploré les carences affichées par son équipe dans le jeu. Pourtant, il y a du mieux à ce niveau depuis quelques matches. Contre Monaco, pour les 25 ans des Magic Fans, le spectacle n’était pas qu’en tribunes. Et à Qabala, même s’ils n’ont pas réussi à concrétiser leur bonne entame, les Verts ont montré de belles choses, emmenés par un Oussama Tannane en regain de forme avant de voir rouge à Metz. Avec Kévin Malcuit préféré à Kévin Théophile-Catherine au poste de latéral droit, avec un trio formé par Ole Selnaes, Jordan Veretout et Henri Saivet au milieu, Galtier, sans déroger à son 4-3-3, a tenté d’apporter une touche plus technique et plus offensive à son équipe. Tout n’est pas encore parfait mais l’ASSE semble avoir gagné en maîtrise, les automatismes aidant.

Des cadres performants

Didier Deschamps a l’habitude de dire qu’il n’y a pas de grande équipe sans un grand gardien et un grand avant-centre. L’ASSE a les deux avec Stéphane Ruffier et Robert Beric. L’ancien Monégasque est au top de sa forme. Ce n’est pas le cas du Slovène, pas encore revenu à 100% de son opération des ligaments croisés, mais ça ne l’empêche pas de marquer. Avec 6 buts sur les 22 inscrits par l’équipe jusqu’ici, le n°27 pèse 27% du total des Verts. Ceux-ci peuvent aussi s’appuyer sur un Loïc Perrin toujours aussi exemplaire.

Des recrues bien intégrées 

Une équipe type s’est dessinée lors de la dernière série de matches et quatre recrues estivales en font partie : Cheikh M’Bengue, Léo Lacroix, Jordan Veretout et Henri Saivet. Tous se sont vite imposés. Même si ce n’est pas encore le cas de Bryan Dabo, on peut déjà considérer que l’ASSE a réussi son recrutement. Ce qui a incité les dirigeants à conforter David Wantier dans ses fonctions.

Une grosse concurrence

Tous les postes sont doublés voire triplés à l’ASSE cette saison. Avec la cascade de blessures, Galtier a dû “bricoler” au sortir de l’été mais l’infirmerie de L’Etrat se vide petit à petit. Seul Robert Beric ne devrait pas être opérationnel lors des matches à venir. Fabien Lemoine, Romain Hamouma et Ronaël Pierre-Gabriel, eux, sont sur le retour. A tous les postes, les places n’en seront que plus chères. Ce qui ne peut que tirer l’équipe vers le haut.

Laurent Hess, à Saint-Étienne

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Pour résumer

Au tiers de la saison, l’ASSE ne pointe qu’à la 9e place de la L1 mais ses voyants sont au vert. Voici huit raisons de croire en une bonne saison

Rédacteur
julien.perez