par La rédaction

ASSE : Cinq choses à savoir sur ... Ruffier

Chaque semaine,  « But ! Saint-Etienne » passe au crible un joueur de l’ASSE.

Pour le quatrième volet de notre saga, nous avons décidé de ressortir des cartons les secrets de Stéphane Ruffier (But ! Saint-Etienne N°721, novembre 2012)

1.       Pourquoi il aurait pu faire carrière dans la pelote basque

Originaire de Bayonne, Stéphane Ruffier est plutôt du genre traditionaliste. Le surf ? Il connait et il pratique même à ses heures perdues. La pelote basque ? Son père est un ancien champion de France de Joko garbi (chistera petit gant). « C’est le sport de balle le plus rapide au monde. J’y ai joué très tôt avec mon père. Il permet de travailler les réflexes, l’agilité, le placement, les déplacements et la vision du jeu », expliquait l’intéressé dans L’Equipe. Même s’il a finalement opté pour le football, « Ruf’ » a gardé quelques déformations en épousant la carrière de gardien de but. Le seul poste où il peut se servir de ses mains.

2.       Pourquoi il n’est pas toujours facile à vivre

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien capitaine de Monaco est un caractériel ! Les interviews ? Le portier des Verts les fuit comme la peste malgré les nombreuses sollicitations dont il fait l’objet. Avec ses partenaires et ses coachs, Ruffier a aussi pris pour habitude d’envoyer du lourd. A Monaco, son entraîneur spécifique Jean-Luc Ettori avoue qu’il n’était pas facile de l’avoir en doublure, tant le Basque est impatient : « Il nous demandait toujours « Pourquoi pas moi ? » alors que le titulaire, c’était Flavio Roma qui, quelques saisons avant avait conduit l’AS Monaco en finale de la Ligue des Champions…» A Saint-Etienne, Stéphane Ruffier s’est même opposé verbalement à son coach Albert Rust, démis de ses fonctions quelques jours plus tard. Il ne vaut mieux pas chatouiller le bouillant Bayonnais.

3.       Pourquoi il a toujours trois paires de gants

Méticuleux, Stéphane Ruffier prend très soin de ses gants, qu’il sélectionne « au feeling » avant la rencontre. Entre les entraînements et les matchs, l’ex-Monégasque en change systématiquement. A chaque rencontre, le n°16 ligérien se déplace toujours avec trois paires individualisées sur lesquelles sont inscrites son nom, son prénom, son numéro mais également les initiales de ses parents, de ses sœurs, de son grand-père et de sa fille. Un véritable arbre généalogique que l’intéressé refuse d’expliquer comme étant de la superstition même si ça y ressemble fortement…

4.       Pourquoi il est féru de voitures

Le Bayonnais aime vivre à 300 à l’heure. La vitesse, les belles voitures, le « Tunning », c’est son monde … Et l’une de ses grandes passions en dehors du football ! Dans son garage, Stéphane Ruffier compte quelques jolis bolides dont une Audi R8 noire mate avec lequel il vient régulièrement à l’entraînement à L’Etrat. « Quand on est petit c’est un rêve de pouvoir s’en offrir une. J’ai pu le concrétiser grâce à mon métier et mon travail, je suis conscient de la chance que j’ai », confiait l’intéressé au mensuel Maillot Vert. Seul bémol : le bas de caisse a souvent tendance à « frotter » sur les dos d’âne de Saint-Etienne.

5.       Pourquoi il a scotché tout le monde à son arrivée

Le 12 juillet 2011, jour de sa présentation à la presse stéphanoise, Stéphane Ruffier a surpris son monde. Quand un journaliste s’est amusé à le questionner sur le dernier basque à avoir défendu les couleurs de l’AS Saint-Etienne, le gardien de 26 ans a répondu avec une aisance déconcertante Christian Sarramagna. Il faut dire que l’ancien ailier gauche des Verts (60 ans) a été le premier entraîneur à faire confiance à Ruffier au niveau professionnel. C’était à l’Aviron Bayonnais, en National, lors de la saison 2005-06.

Alexandre CORBOZ

Retrouvez également toute l’actualité de l’AS Saint-Etienne sur ASSE-LIVE.

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Chaque semaine, « But ! Saint-Etienne » passe au crible un joueur de l’ASSE.

La rédaction
Rédacteur
La rédaction

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.