ASSE – EXCLU Bompard : «Un immense bonheur de voir le club reprendre ses lettres de noblesse»

S.S.E de 1997 à 2003, Alain Bompard était présent au moment du lancement du journal « But ! Saint-Etienne ». Pour le numéro 800, l’ex-dirigeant – qui vit aujourd’hui en Avignon-  a donné de ses nouvelles.

But ! Saint-Etienne : Alain, que vous inspire le fait que l’A.S.S.E soit parvenu à se stabiliser dans le Top 5 français pour la deuxième année consécutive ?

Alain Bompard : Plus heureux que moi, c’est difficile de l’être ! Durant six ans, j’ai vécu avec mes associés et mon fils les plus belles années de ma vie dans ce club. Je ne pense pas avoir vécu de moments aussi heureux avant ou après. C’était une communion folle, une passion partagée avec les supporters. J’espère et je pense avoir laissé un bon souvenir à Saint-Etienne. Pour moi, ça a été une expérience inouïe. Je n’oublie pas non plus qu’en 2003, l’équipe et l’entraîneur qui ont fait la montée, c’est celle que nous avions mis en place. En laissant le club en première division, j’ai le sentiment d’avoir réussi ma mission sachant que, quand je suis arrivé, je n’ai pas eu la chance de débarquer dans un club en bonne santé. Derrière Bernard Caïazzo et Roland Romeyer sont arrivés. Ils ont fait comme nous l’avons fait à l’époque : appris le métier, commis des erreurs mais ont su s’installer et faire de l’excellent travail. Je suis fier de ce Saint-Etienne qui recrute bien, qui vend bien, qui a su se stabiliser dans les premiers Français… C’est un immense bonheur de voir l’A.S.S.E reprendre ses lettres de noblesse. Je ne rate jamais un match des Verts et j’espère qu’ils seront désormais en mesure de s’affirmer sur la scène européenne.

« Galtier ? Il me rappelle Frédéric Antonetti »

Pour moi, c’est l’un des meilleurs entraîneurs français. Il s’intègre parfaitement dans la culture d’humilité, de travail et de sérieux à la stéphanoise. Au-delà de ça, c’est un type bien ! Mais, dès sa première année, j’étais à peu près sûr que c’était l’homme qu’il fallait. J’en ai connu un autre comme lui, avec le même style : c’était Frédéric Antonetti. Malheureusement, il n’a pas été conservé. En tout cas, c’est ce genre d’hommes dont les grandes équipes ont besoin.

Justement, quelle est votre relation avec les dirigeants actuels ? Vous vous appelez de temps en temps ?

Les présidents Romeyer et Caïazzo m’avaient invité pour la finale de la Coupe de la Ligue mais je n’avais pu m’y rendre. L’an dernier, je suis venu à Veauche pour un match entre l’équipe des champions de France de 1999 et l’équipe locale. A cette occasion, j’avais eu droit à une fête adorable de la part de mes anciens joueurs, des supporters et du président Romeyer qui était présent. J’ai parfois de leurs nouvelles. Je les avais accueillis quand ils étaient venus chez moi à Arles-Avignon il y a quelques saisons. Mais je suis suffisamment effacé pour ne pas les gêner de quelque façon que ce soit. S’ils veulent me voir ou m’avoir au téléphone, c’est avec plaisir…

Vous verra-t-on dans les travées de Geoffroy-Guichard pour la Coupe d’Europe l’an prochain ?

Ce n’est pas impossible ! Je sais que si je passe un coup de fil à mes amis Caïazzo et Romeyer, ils se feront un plaisir de me mettre une place de côté ! (sourire)

Propos recueillis par Alexandre CORBOZ

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Pour résumer

Président de l’A.S.S.E de 1997 à 2003, Alain Bompard était présent au moment du lancement du journal « But ! Saint-Etienne ».

Rédacteur
La rédaction