Le rappeur gaga sort un nouvel album en cette fin d’année : "Sur le banc de touche", avec plusieurs morceaux consacrés à l'ASSE, son club de cœur.
Entretien.
But : MC, vous êtes de retour sur scène à Saint-Etienne avec « Sur le banc de touche », votre dernier album. Le terrain vous manquait ?
MC PAMPILLE : Oui quand même. Ça faisait quelques années. La dernière fois que j'étais monté sur scène c'était à Geoffroy-Guichard pour animer l'avant-match avant un derby.
Cet album vous a pris combien de temps ?
J'ai mis un mois pour le composer et on a mis un mois pour mixer. On a bossé vite. Il y a 13 morceaux. C'est un album varié, avec une base Rap mais aussi de la Pop, du Zouk. Mais bon, c'est surtout bien Rap, et bien Stéphanois évidemment.
Votre morceau préféré ?
J'aime bien La Vieille Dame et le Blues de la D1.
Oui. Il me semble que le foot, c'était mieux avant. Déjà, sur le terrain, il n'y avait pas la vidéo et les mecs ne se roulaient pas par terre au moindre tacle. Et puis en tribune, ça n'avait rien à voir. On avait bien plus de libertés. On pouvait même changer de côté à la mi-temps et boire une ou deux bières.
Dans le clip de « Le Blues de la D1 », on entend les noms de Moravcik, Mendy, Despeyroux. Ce sont des joueurs qui vous ont fait rêver ?
J'aimais bien cette équipe là oui. Surtout Moravcik. C'était mon idole, un super joueur. A cette époque j'allais au stade à tous les matches, dans le kop nord. J'étais acharné.
Vous ne l'êtes plus ?
Si, mais moins.
Vous allez toujours au stade ?
Oui, mais moins. J'y vais quand je peux. Dans le kop nord, où j'ai pas mal de potes chez les Magic Fans. J'en ai quelques uns chez les Green Angels aussi mais ils sont de l'autre côté du stade maintenant. A l'époque, les deux groupes étaient à côté.
Le style de Claude Puel que vous appelez le sosie de Ben Stiler vous plait ?
Vu ses résultats, il ne peut que plaire ! Je ne le connais pas mais à première vue, ce n'est pas un comique, il n'est pas là pour se fendre la poire. Par contre, ça bosse, ça marche droit. Et ça gagne.
Le « Camping de L'Etrat », comme vous disiez dans une de vos « Pampillades », c'est fini...
Oui. Et c'est tant mieux. On avait quand même pas mal d'échos comme quoi les mecs se la coulaient douce à L'Etrat. Et ça se voyait sur le terrain. Il n'y a pas de secrets.
Oui, je vais essayer. Ça m'amuse bien.
Vous mettez combien de temps pour les faire ?
En général je les fais le lendemain des matches. Ça me prend quelques minutes. Je réfléchis à deux-trois vannes et je brode autour. C'est de l'impro. Je ne suis pas comédien.
Quelle « Pampillade » a été la plus vue ?
C'est le débrief du derby. La Pampillade du derby, les Lyonnais l'ont partagée et elle a fait 150 000 vues. En moyenne les vidéos font entre 15 et 50 000 vues sur Facebook et entre 4 et 5000 vues sur Instagram.
Denis Bouanga vous inspire en ce moment !
C'est normal. Il cartonne ! Il est en pleine bourre. Et c'est un joueur qui fait plaisir : il peut pécher un peu mais il est toujours à fond. Il me plait bien.
Quels autres joueurs vous plaisent ?
Saliba, bien sûr. On voit la différence quand il n'est pas là. A 18 ans, son niveau est carrément épatant. C'est un phénomène. J'aime bien Nordin aussi. Je trouve qu'il mériterait de jouer un peu plus même s'il a encore du déchet. Et je trouve Zaydou Youssouf très bon au milieu. Ce qui me plait avec Puel, c'est qu'il fait jouer les jeunes. Ça change. Ses prédécesseurs rechignaient. Et on voit que ce sont eux qui tiennent la baraque. En plus, il n'y a plus de passe-droits. C'était un peu à la carte avec Printant. Les mecs s'entraînaient moins parce qu'ils ne craignaient rien pour leur place. Là, tout le monde est logé à la même enseigne. Les mecs bossent mieux et ils retrouvent leur niveau. On sent une bonne émulation.
Laurent HESS
Le rappeur sort un nouvel album en cette fin d’année : "Sur le banc de touche", avec plusieurs morceaux consacrés à l'ASSE, son club de cœur. Entretien.
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