ASSE – Exclu : sa saison à VA, son confinement, ses projets... Jérémie Janot s'est confié
par butfootballclub

ASSE – Exclu : sa saison à VA, son confinement, ses projets... Jérémie Janot s'est confié

A 42 ans, Jérémie Janot est revenu l'été dernier à Valenciennes, son autre club de cœur, celui où il avait évolué avant d'intégrer le centre de formation de l'ASSE. Pour But Sainté, il se confie sur son actualité, celle de VA et, bien-sûr, celle des Verts.

But : Jérémie, où passez-vous votre confinement ?

Jérémie JANOT : A Valenciennes. La question s'était posée. On hésitait à revenir à Chalmazel mais on ne savait pas combien de temps le confinement allait durer. Au départ, on parlait de seulement quinze jours. Et il y avait un souci logistique car on a un gros chien. Il n'est pas évident à bouger !

A quoi occupez-vous votre temps ?

A mes enfants ! Ils ont pas mal de devoirs. Ce confinement permet de revenir à l'essentiel. On se rend compte qu'il y a quand même pas mal de superflu dans nos vies d'aujourd'hui, et qu'on n'a pas besoin de tant que ça. Je suis en famille, ma mère est là aussi avec nous. Ça permet de se ressourcer. J'ai rarement pu être aussi présent.

Vous avez des séries TV à conseiller ?

En ce moment, je suis sur Spartacus et Games of Thrones. On me parle de La Casa de Papel, il faudrait que j'y jette un œil. Avec les enfants, on a notre programme. On se lève tôt pour garder le rythme, on regarde un film ensemble le matin et on passe aux devoirs, l'après-midi on va faire du sport, on sort le chien et le soir on regarde un autre film ou ils jouent à la console. Moi, j'en profite pour peaufiner mon programme de séances d'entraînement. J'ai tout sur une base de données, j'en suis à 500 séances. J'essaie d'améliorer tout ça. Peut-être que je m'en servirai pour sortir un bouquin d'ici quatre ou cinq ans. J'avais commencé ça à Sainté. Mon expérience à l'Euro 2016 m'avait beaucoup apporté au niveau de la maîtrise de l'outil informatique.

« Je suis autant à fond que quand je jouais. A la fin des séances, je suis rincé. J'y mets beaucoup d'intensité »

Le terrain ne vous manque pas trop ?

En ce moment si, bien sûr.

Et vos buts, les gants ?

Il m'arrive de les enfiler quand il nous manque un gardien et franchement, je ne suis pas si mal ! Mais sinon, le plaisir, je le prends en entraînant. J'adore ça. C'est un plaisir différent mais je me régale. J'aime vraiment mon métier, faire mes séances. Je suis autant à fond que quand je jouais. A la fin des séances, je suis rincé. J'y mets beaucoup d'intensité.

Pouvoir le faire à Valenciennes, ce doit être encore plus plaisant pour vous...

C'est clair. Je suis chez moi. Je connais pas mal de monde ici et ma mère, je ne vous dis pas ! Quand on se promène ensemble, elle n'arrête pas de croiser des gens. Moi, je revois des personnes que j'avais connues il y a 20-25 ans, des anciens collègues de classe, des anciens profs. J'adore ça. Et j'ai la chance de pouvoir connaître ça dans deux villes différentes. Quand je rentre à Sainté, je vois bien que les gens sont contents de me voir. Ils me demandent quand je vais revenir.

Et vous allez revenir quand ?

Mais je reviens souvent. Après le confinement, je dois avoir au moins cinq ou six barbecues de programmés !

Vous pensez que la L2 va reprendre mi-juin ?

C'est la tendance. Mais on verra l'évolution de la situation sanitaire.

Que pensez-vous de ceux qui préconisent une saison blanche ?

Mon avis, c'est qu'il ne faudra prendre aucun risque. On ne joue pas avec la santé. Pour reprendre, il faut que toutes les conditions soient réunies. Mais s'il y a le moindre doute, il faudra rester sage. Il ne faut mettre personne en danger, que ce soit les joueurs, les staffs, les arbitres, les bénévoles qui ouvrent les stades.

La saison de Valenciennes est-elle satisfaisante ?

Elle l'est. En gagnant à Grenoble lors de la dernière journée on a atteint l'objectif du maintien. C'est remarquable car on avait huit joueurs sous contrat au début de l'été. Olivier Guégan, le coach, a fait un recrutement intelligent. On a une équipe de lâche rien, qui me fait penser à celle de l'ASSE quand on était remontés. A Sochaux, on perd 2-0 et on gagne 3-2... Les supporters sont contents parce qu'ils voient bien que les mecs se donnent à fond, qu'ils ont les valeurs d'ici. On n'est pas la meilleure équipe mais on est dur à jouer. Les gars sont tout le temps au taquet, il faut même les freiner. Le groupe est soudé, à l'image du staff. On est allés voir des matches ensemble à Lens, à Lille. Il y a de la bonne humeur à tous les étages.

PS : retrouvez un autre extrait de l'interview de Jérémie Janot jeudi à 6h sur notre site

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A 42 ans, Jérémie Janot est revenu l'été dernier à Valenciennes, son autre club de cœur, celui où il avait évolué avant d'intégrer le centre de formation de l'ASSE. Pour But Sainté, il se confie sur son actualité, celle de VA et, bien-sûr, ce

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