par Julien Pédebos

ASSE - Mercato : Saivet raconte son calvaire à Newcastle

Henri Saivet, le milieu de terrain de l'ASSE, a pu trouver un challenge pour se relancer après six mois d'enfer à Newcastle.

Henri Saivet, le milieu de terrain de l'ASSE, a pu trouver un challenge pour se relancer après six mois d'enfer à Newcastle.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'au moment de signer chez les Verts, Henri Saivet a dû ressentir un sacré soulagement. Le milieu de terrain formé à Bordeaux, dans les colonnes de France Football, témoigne du véritable enfer qu'il a vécu chez les Magpies. « Quand je suis arrivé, le discours du coach a été éclair. Je devais jouer. La concurrence ne me fait pas peur à partir du moment où le meilleur est aligné. Pour mon premier match, je suis entré contre West Ham, ça s'est bien passé. Ensuite on est allé à Watford, on a perdu et j'ai été sorti à la 55e. Le coach m'a dit qu'il m'avait sorti pour un choix tactique. Pas de problème. Ensuite, on joue à Everton. Je sors à la même minute avec la même explication. Quand je suis arrivé sur le banc, un joueur anglais m'a demandé pourquoi j'étais sorti. Il me disait que j'étais le meilleur sur le terrain. A partir de là, plus rien. Je n'ai plus joué ».

Benitez ne l'a pas plus aidé

Dès lors, le milieu stéphanois est visiblement arrivé dans une situation ubuesque où malgré une reconnaissance évidente de ses qualités, personne ne voulait lui faire confiance pour le mettre sur le terrain. « Le coach venait me voir pour me dire qu'il était content de moi, qu'il n'avait rien à me reprocher, que je devais continuer. Mais les matches passaient et il me répétait toujours la même chose. A un moment, je lui ai demandé ce qui se passait. Je voulais savoir ce qu'il avait contre moi. Si je ne jouais pas, c'est que quelque chose n'allait pas. Mais il continuait à me dire qu'il était content de moi. C'était bizarre… L'arrivée de Rafa Benitez n'a rien changé à ma situation. Il m'a dit que j'étais un joueur de qualité, que j'étais bon, et m'envoyait en réserve. L'entraîneur de la réserve ne comprenait pas. Il montrait les images de mes matches à Benitez, qui m'a réintégré dans le groupe, sans me faire jouer ».

Des difficultés aux entraînements aussi

Et non seulement Saivet n'avait pas droit d'évoluer en match, mais la vie quotidienne du club, aux entraînements, était visiblement assez compliquée à vivre également. « Dans des moments comme ça, il faut mettre son ego de côté. C'est très compliqué pour un entraîneur de concerner tout le monde. Des joueurs ne voulaient plus s'entraîner. Franchement, la mentalité de certains, c'était n'importe quoi. Alors que nous, les Français, on n'était pas du tout comme ça. Je n'allais même plus en réserve. Ils avaient peur que je me blesse et que je ne puisse pas revenir dans le groupe. Je n'avais pas de compétition. J'avais été recruté pour jouer et je ne jouais pas. C'était horrible. T'es là, tu ne sers à rien. Ça a été long et compliqué. Parfois, aux entraînements, j'étais à la limite de basculer, de péter les plombs. Mais ça aurait été complètement bête. Je prenais sur moi, il fallait que je tienne jusqu'à la fin de la saison. Je savais que je n'allais pas rester. » Et la bouée de sauvetage stéphanoise est arrivée...

Julien Pédebos

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Pour résumer

Henri Saivet, le milieu de terrain de l'ASSE, a pu trouver un challenge pour se relancer après six mois d'enfer à Newcastle.

Julien Pédebos
Rédacteur
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