La grosse colère de Christophe Galtier contre ses joueurs cette semaine n'a qu'en partie porté ses fruits, à en juger par le match nul de l'AS Saint-Étienne à Reims.
Les Verts ratent le bon wagon
Décrocher un match nul à l'extérieur reste a priori un résultat convenable, qui plus est lorsque l'adversaire a dominé la partie. Mais l'égalisation tardive d'Aïssa Mandi ce dimanche donne à la performance stéphanoise un goût d'inachevé. Ce partage des points constitue en outre une mauvaise opération puisque les Verts, à trois minutes près, se retrouvaient quatrièmes. Ils doivent finalement se contenter de la 6e place.
Un jeu toujours aussi pauvre
L'ASSE conserve cependant toutes ses chances dans la course au podium. Le vrai problème actuel, c'est la faiblesse du jeu proposé par les coéquipiers de Fabien Lemoine. Ce dimanche encore, on ne peut pas dire que les Verts, brouillons en phase offensive, bousculés par une équipe relégable (Stéphane Ruffier a sauvé la maison à deux reprises) et handicapés par un terrain digne de la CFA, aient fait vibrer leur supporters.
Bahebeck, lui, a reçu le message
Difficile, donc, de voir dans la prestation des coéquipiers de Loïc Perrin les signes d'une réelle prise de conscience après le coup de gueule de Galtier. Un joueur, toutefois, semble enfin se réveiller : Jean-Christophe Bahebeck. Présenté comme l'un des indésirables, l'ailier de 22 ans accumule trop de mauvais choix, mais cela fait deux fois en quatre jours qu'il marque. C'est mieux que durant les six mois précédents.
La grosse colère de Christophe Galtier contre ses joueurs cette semaine n'a qu'en partie porté ses fruits à en juger par le match nul à Reims.
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